Massif forestier de 106 ha en Haute-Marne

  • 1 190 000€
Chaumont
Loisir Patrimoine

Massif forestier de 106 ha en Haute-Marne

Chaumont
  • 1 190 000€

Vue d'ensemble

  • 85
  • Mandat
  • Oui
  • Bâti
  • Chêne et hêtre
  • Essences principales
  • Varié
  • Exposition principale

Détails

  • Prix: 1 190 000€
  • Surface : 106 hectares
  • Pluviométrie: 500 et 800 mm
  • Bâti: Oui
  • Exposition principale: Varié
  • Essences principales: Chêne et hêtre
  • Mandat: 85
  • Age des peuplements: +50
  • Jeune plantation: 5 ans
  • Reboisement: Non

Description

Ce massif forestier se situe en région Grand Est, dans le département de la Haute-Marne, plus précisément à côté de Chaumont. 

La première valeur qui prédomine dans cet investissement est la valeur loisir, notamment pour la pratique de la chasse, mais ce n’est pas la seule valeur d’investissement comme sera démontré plus loin dans cette analyse, en effet l’autre valeur caractérisant de cet investissement est la valeur patrimoniale de par la diversité d’essences présente et la grande surface de ce parc. 

La Haute-Marne est un département rural du nord-est de la France, la pratique de la chasse prend une place importante dans les loisirs de ses habitants, en effet la Fédération de chasse est une des associations avec le plus d’adhérents, 7000 chasseurs du département et 1000 chasseurs extérieurs chassent sur ce territoire. La haute Marne est composée de 250 000 ha de forêts qui recouvrent une grande partie de ce département. La chasse au grand gibier est la chasse la plus pratiquée, les populations de grands animaux sont abondantes. Cette activité peut être exercée de différentes manières, que ce soit par tir, battue, ou approche. 

La Haute-Marne est un département chargé d’histoire, notamment une des forêts à proximité du parc de chasse. La Forêt d’Orient est un parfait exemple puisqu’elle possède une histoire remontant à l’époque médiévale. Elle était autrefois une forêt royale de chasse, ce qui signifie qu’elle était réservée à l’usage exclusif des rois de France et de la noblesse. La chasse au sein de la Forêt d’Orient était particulièrement prisée pour la chasse au faucon, une activité noble qui impliquait l’utilisation de ces oiseaux de proie pour chasser les petits gibiers comme les perdrix et les lièvres.  

Cette tradition de chasse au faucon était profondément enracinée dans la culture médiévale et représentait un symbole de prestige et de pouvoir. Les rois et la noblesse organisaient des parties de chasse dans la forêt, créant des occasions sociales importantes.  

En 1970, la Forêt d’Orient a été classée en réserve naturelle. Puis, en 1973, le Parc naturel régional de la Forêt d’Orient a été créé pour préserver la richesse naturelle de la région tout en permettant une utilisation durable des ressources.  

Un des atouts principaux de cette localité est son accessibilité, étant aujourd’hui un bassin industriel important, la région bénéficie d’infrastructures permettant de relier les grandes villes entre elles. Le parc de Chasse se situe à proximité de l’autoroute A5 et de l’autoroute A31 qui permettent de descendre rapidement à Lyon et dans le sud-est de la France. Cet important réseau routier permet également de desservir les pays frontaliers comme la Suisse, le Luxembourg et la Belgique. 

Chaumont dispose par ailleurs d’une gare bien desservie, offrant des liaisons vers Paris, Nancy et Dijon notamment. 

 

Situation

Cette propriété se trouve à : 

  • 16 km de Chaumont 
  • 65 km de St Dizier 
  • 90 km de Troyes 
  • 116 km de Nancy 

 

Descriptif technique

Ce secteur est inclus dans la Sylvoécorégion C20 dite Plateaux calcaires du Nord-Est.  

Ces plateaux calcaires ont la particularité d’être hétérogènes, ce qui se traduit sur le massif de la manière suivante : Nous retrouvons dans les fonds de vallons des sols plutôt profonds pouvant atteindre de 20 à 40 cm alors que sur les crêtes les sols seront plus maigres allant de 10 à 15 cm.  

Les essences forestières n’ont pas toutes les mêmes besoins de nutriment et de profondeur de prospection racinaire, il suffit donc d’adapter l’essence au sol pour obtenir le meilleur de sa capacité de production. Nous n’allons alors pas retrouver les mêmes essences ni les mêmes capacités de production en fonction de l’endroit où nous nous trouvons dans ce massif.  

Dans ce secteur, l’altitude varie de 329 à 392 mètres. Le climat de cette sylvoécorégion est de type continental à tendance océanique. Ainsi, les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 500 et 800 mm et la température moyenne est comprise entre 11 et 12,5 °C. 

Nous retrouvons sur le massif une route forestière d’environ 600 m qui le traverse et permet l’accès au grumier lors d’exploitation de bois, cette piste est aussi utilisée pour acheminer la nourriture et l’eau pour le gibier présent dans le parc. La notion de piste et chemin est importante en forêt pour que l’on puise mobiliser le bois présent sur le massif, cela permet d’avoir une approche financière et patrimoniale du stock de bois. 

Les peuplements de ce parc sont gérés durablement puisqu’un plan de gestion organise les coupes et travaux sur la période 2012-2031. 

Nous pouvons identifier 4 types de peuplement.  

  • Le premier type se compose d’un mélange futaie taillis moyennement riche représentant 40 ha. 

Ce peuplement se compose de deux strates différentes, un sous-étage composé principalement de charmes et de petits hêtres, les diamètres varient de 10 à 25 cm pour une hauteur comprise entre 4 et 14 m. L’utilisation du sous-étage est à destination du bois de chauffage et ou du bois énergie qui permet d’entretenir ces zones et de générer des revenus pour le propriétaire. 

La futaie quant à elle est composée de chênes et de hêtres matures, ces bois varient de 35 à 60 cm de diamètre pour des hauteurs dominantes atteignant les 20 mètres. 

  • Le second type se compose de taillis avec réserve éparse représentant 53 ha. 

C’est un peuplement qui présente beaucoup de similitude avec le premier, la principale différence est que le premier a un volume hectare plus élevé que le deuxième, le sous-étage est également composé de charmes et de petits hêtres, la réserve quant à elle est composée de chênes et de hêtres. Ce sont des sujets de bon augure avec des hauteurs dominantes pouvant atteindre les 20 mètres et des billes de pieds pouvant monter jusqu’à 12 mètres de hauteur.  

  • Le troisième type de peuplement représente 9 ha et se compose d’une plantation de Douglas et d’une plantation de Mélèze.  

Les douglas ont été plantés en 2013, ils mesurent aujourd’hui entre 2 et 6 mètres de hauteur, ce peuplement est sorti de la phase d’investissement (phase dans laquelle il faut injecter de l’argent pour financer les travaux sylvicoles afin de permettre une croissance et un développement optimal des plants). 

Ces peuplements vont rentrer prochainement dans une phase de récolte puisque les premières éclaircies interviendront dans un intervalle de 5 à 10 ans ; ce sont des tiges de bon augure qui se plaisent dans ce type de sol.  

Les mélèzes quant à eux ont été plantés en 2018, ils mesurent aujourd’hui entre 1 et 3 mètres. C’est une plantation qui pousse dans de bonnes conditions et méritera l’attention du futur propriétaire afin de passer dans une phase d’éclaircie dans 10-15 ans. Cette parcelle a été clôture afin de réduire la pression du gibier.  

La quatrième zone est une zone ouverte représentant 0.4 ha. 

Cette zone située à l’entrée du parc a été coupée il y a 10 ans. Elle sert aujourd’hui pour le gibier présent sur le parc.  

Comme indiqué en préambule, la chasse prend une place importante dans ce massif, pour cela le parc peut compter sur des équipements spécifiques qui permettent la pratique de cette activité et pourquoi pas le développement de celle-ci. Nous retrouvons notamment des miradors, des layons qui traversent ce massif de part en part et un pavillon de chasse en son centre qui peux offrir bien des possibilités dans le développement économique de l’activité cynégétique. Ce parc est fermé et protégé par des grillages mesurant 2 mètres et enterré à 50 cm de profondeur, il s’avère impénétrable par l’extérieur.  

Le cheptel se compose principalement de sangliers et de chevreuils. Grâce à une gestion cynégétique adaptée, le cheptel se renouvelle naturellement, et en début de chaque saison, on compte environ une centaine de pièces de sanglier. En ce qui concerne les chevreuils, le plan de chasse prévoit le prélèvement de 10 animaux par an.

Avis consultant

La première fois que je suis entrée dans la propriété, j’ai apprécié sa servitude et sa bonne accessibilité, j’ai observé rapidement après être rentrée des sangliers, cela m’a permis de constater que le parc était giboyeux et que les animaux étaient en nombre avant le début de la saison de chasse, ce qui montre la bonne santé du gibier le bon traitement réservé par le garde-chasse tout le reste de l’année. La variété d’essences de bois permet une bonne production forestière et apporte une diversité d’habitat pour le gibier.  

La valeur de consommation (valeur du bois) prend une place importante dans le prix de cette forêt, en effet des essences de production comme le chêne, le hêtre et le douglas y sont présentes.  

Un inventaire pied à pied et statistique a été réalisé par TerrAgree, bien que nous ne garantissions le volume cet inventaire permet de comprendre la valeur de stock trouvée sur ce massif.  

Cette région géographique possède une industrie bois locale importante, nous retrouvons dans un rayon de 50 km 10 scieries telles que la scierie Jeuneux ou encore la scierie de Dinteville spécialisé notamment dans la transformation de hêtre et de chêne.  

Le marché du chêne et du hêtre dans la région est robuste et diversifié, avec une forte demande nationale et des opportunités d’exportation. Ces deux essences, chacune avec ses caractéristiques distinctes, sont hautement prisées dans divers secteurs de l’industrie du bois.  

Le Chêne français est apprécié pour sa durabilité et sa polyvalence. Il est largement utilisé dans la construction, la menuiserie et la fabrication de meubles haut de gamme. De plus, il joue un rôle essentiel dans la tonnellerie, où il est employé pour produire des tonneaux pour le vin et le cognac. Sa demande reste constante sur le marché.  

Le hêtre, quant à lui, est reconnu pour sa dureté et sa couleur claire attrayante. Il est largement utilisé dans la fabrication de meubles, de planchers, de placages et de panneaux de bois. Le hêtre est également utilisé dans la production de produits laminés, élargissant ainsi ses débouchés.  

Ce parc est idéalement placé, bien desservi et proche des pays frontaliers, en effet la réglemention lié à la chasse et plus particulièrement la chasse en parc se révèle plus sévère dans ces pays. La demande de chasse en parc dans ce secteur a connu alors une augmentation constante ces dernières années, et ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus large observée dans l’ensemble du pays.  

Plusieurs options s’offrent à vous pour la gestion de ce parc. 

Deux orientations sylvicoles et cynégétiques sont possibles grâce à une approche sylvo- cynégétique permettant de combiner la valeur patrimoniale et loisir du massif. La première consiste à intensifier et optimiser l’aspect commercial de la chasse. Cette option est porteuse de revenus substantiels pour le propriétaire. Cependant, elle se révèle difficile à concilier avec une activité forestière, car elle implique une pression importante de la faune qui pourrait entraver la croissance et le renouvellement des peuplements, notamment les jeunes plantations de douglas, les sangliers aiment se frotter à ces jeunes arbres.  

Le second itinéraire, moins exigeant, vise à faire de cette propriété un lieu de loisirs. Elle conviendrait ainsi parfaitement à un investisseur passionné de chasse qui souhaite développer son patrimoine tout en profitant de moments agréables de chasse entre amis. Cette pratique avec un plan de chasse adapté aux besoins peut permettre de favoriser également le développement des peuplements forestiers et de répondre à un équilibre sylvo-cynégétique. 

 La première valeur est la valeur loisir.  

Vous l’avez compris, cette valeur est prépondérante dans cet investissement, c’est un loisir qui peut dégager des liquidités de par la commercialisation de journées de chasse, mais également de répondre à l’activité passion de l’investisseur lui-même. L’investisseur devra mettre en place un plan de développement mais pourra compter sur les infrastructures présentes sur place.  

La seconde valeur est la valeur Patrimoine

C’est une valeur souvent liée à la valeur loisir : lorsque nous parlons de grande surface forestière, 80 investisseurs par an ont la chance d’investir dans des forêts de plus de 100 ha, ce qui en fait un bon outil successoral. 

Le mélange d’essences sur le massif tel que le chêne, le hêtre, le douglas et le mélèze ainsi que la différence de maturité des peuplements en font un fort outil patrimonial qui permettra de répondre aux différents enjeux forestiers et financiers qui se dresseront devant nous à l’avenir. Cela permettra également de diversifier et sécuriser votre portefeuille d’investissement.  

Ce sont des massifs qui traversent le temps et qui s’inscrivent dans une réelle démarche d’investissement transgénérationnel. L’investisseur va transmettre un investissement avec un fort capital naturel, ce capital s’apparente à un véritable compte en banque. 

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