• Région

Cette forêt feuillus-résineuse d’un seul tenant se situe en région Bourgogne-Franche-Comté, dans le département de la Côte-d’Or plus précisément à coté de Dole.

Le Sud de la Côte-d’Or est un secteur qui se distingue par ses vastes forêts, qui complètent parfaitement ses paysages viticoles. Ces forêts offrent une grande diversité botanique et sont traversées par des sentiers de randonnée, Elles sont le témoin de l’histoire de la région, ayant été exploitées au fil des siècles pour leurs ressources naturelles. Les forêts du sud de la Côte-d’Or sont un élément essentiel de la beauté et de l’attrait naturel de cette région bourguignonne.

La ville de Dole et ses environs présentent un tissu économique diversifié, allant des petites entreprises familiales aux grandes industries. On y trouve des entreprises opérant dans divers secteurs, notamment l’agroalimentaire, la mécanique, la plasturgie, l’industrie du bois, le tourisme et les services. Ce secteur bénéficie de l’attractivité des villes de Dijon et Besançon pour se développer un tissu économique en forte croissance.

De nombreux monument historique entour ce massif tel que l’abbaye de Citaux, fondée en 1098, est bien plus qu’un simple monument historique. C’est un lieu de profonde signification religieuse et un témoin vivant de huit siècles d’histoire cistercienne. Nichée dans un cadre unique de la campagne bourguignonne, cette abbaye offre une expérience immersive qui mélange la beauté architecturale, la spiritualité apaisante et la tradition monastique. Histoire religieuse étroitement lié aux forêts de ce secteur puisque ces forêts ont joué un rôle dans les pratiques religieuses et rituelles des peuples celtes qui habitaient la région. Des traces de tumulus et d’artéfacts anciens témoignent de l’interaction humaine précoce avec cette vaste étendue boisée.

Cette forêt est incluse dans la Sylvoécorégion (SER) C51 qui regroupe trois régions forestières nationales : – les Vallées et plaine de la Saône et affluents, la Bresse et la Dombes. Dans cette SER essentiellement agricole (64 %), la forêt occupe le quart de la surface totale et avoisine 281 000 ha.

Ce massif d’une surface importante constitue la limite avec le département du Jura, il a la particularité d’être bien desservi par le réseau routier. En effet, la forêt est située à proximité de plusieurs autoroutes importantes, ce qui facilite les déplacements vers et depuis la ville. Les principales routes qui desservent

Dole comprennent :

L’autoroute A36, qui relie Dole à Besançon au sud et à Dijon au nord. L’autoroute A39, qui relie Dole à Bourg-en-Bresse et à Lyon à l’ouest, ainsi qu’à Dijon.

Dole dispose d’une gare et d’un réseau ferroviaire permettant de rejoindre Paris et Dijon rapidement avec le TGV, la ville de Dole dispose également de son aéroport qui propose des vols charters et des vols saisonniers vers des destinations européennes.

Situation

Cette propriété est située près de :

•  70 km de Besançon
• 60 km de Beaune
• 45 km de Dijon
• 50 km de Gray

Descriptif technique

La station forestière est ici le principal atout de ce massif. Principalement composée de limon et d’argile, la forêt comporte de très bons sols forestiers riches et profonds, avec une bonne alimentation en eau.

Ce massif se compose de différents peuplements.

• À l’entrée de cette forêt, vous retrouverez une première partie de 18 ha de plantation de chêne d’une vingtaine d’années, ce peuplement est aujourd’hui en stade perchis, arrivé à ce stade, nous sommes sortis de la phase d’investissement, nous rentrons dans la phase d’éclaircie et de récolte. Ce sont des bois de qualité qui font aujourd’hui 15 mètres de hauteur moyenne, ce qui prouve la bonne richesse des sols.

Ce sont des bois qui à terme pourront alimenter la filière locale et pourraient produire du bois pour la fabrication de plaquage, de sciage ou encore de tonneaux.

Le chêne est une essence robuste et adaptable. Ses racines vont très profondément pour trouver de l’eau et des minéraux, il pousse lentement et vit longtemps. Toutes ces caractéristiques font du chêne un arbre solide et résistant qui peut s’adapter à différents environnements.

• La partie suivante d’une surface de 20 ha est en plantation de Douglas de 4 ans, d’autres zones de la forêt composée de douglas plus âgés font 30 mètres de hauteur avec des diamètres qui peuvent atteindre 50 cm. Ce qui a permis de prendre la décision de planter ces essences dans d’autres zones.

Cette parcelle méritera toute l’attention de son futur propriétaire pour la réalisation des travaux sylvicoles nécessaires à la bonne croissance de cette essence qui subit aujourd’hui une forte concurrence des essences pionnières. (Les essences pionnières ont souvent une croissance rapide, ce qui leur permet de coloniser rapidement des zones dénudées.)

• La troisième partie est composée de robinier faux acacia mature, le diamètre de ces bois est compris entre 15 et 35 cm de diamètre, bien élancé, ils peuvent atteindre 20 mètres de hauteur dominante.

Ce peuplement pourra être récolté afin d’obtenir rapidement des liquidités.

Au-delà de cet aspect, l’acacia est une essence héliophile qui a besoin d’être coupée afin d’augmenter sa capacité de production et d’éviter le vieillissement de la souche.

Aucun frais ne sera à prévoir après la coupe, c’est une essence qui repousse en bouquet (plusieurs tiges vont repartir de la souche).

• La quatrième partie représentant 10.6 ha est composée d’une ancienne peupleraie, ces peupliers sont de bon augure. Bien élancé, nous observons une hauteur dominante d’environ 25 mètres, les diamètres de ce bois peuvent atteindre 60 cm.

Les peupliers ont bien profité des sols riches et frais de cette zone qui permettent d’obtenir des bois qui sont au-dessus du taillis, le taillis est composé de peupliers trembles et de charme, ils permettent d’obtenir de la diversité dans cette zone de bois blanc.

Les peupliers pourront être récoltés afin de dégager des liquidités et d’alimenter en bois les filières locales. C’est un bois qui est utilisé pour l’emballage (palettes et cagettes), il peut également servir à alimenter la filière de pâte à papier. Les plus belles sections pourront être déroulées.

• La cinquième partie représentant 17 ha se compose de taillis avec réserves éparses.

Nous observons une réelle différence entre le taillis et la réserve de par la hauteur et la grosseur des bois. Le taillis est composé principalement de bois blanc de 10 à 30 cm de diamètre, la réserve quand elle est composée de chêne et de frêne qui peuvent être sciés et alimenter localement les scieries de feuillus. Le frêne est un bois que j’apprécie particulièrement pour sa durabilité et sa résistance, c’est un bois qui pousse rapidement et a de bonnes fonctions mécaniques .

• La sixième partie représentant 16 ha se compose D’un taillis avec réserves mixtes

Le taillis est composé principalement de charme, ce bois est principalement utilisé pour se chauffer, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est généralement conduit en taillis, il est également utilisé en menuiserie pour la fabrication de meubles. C’est un bois résistant qui porte une couleur claire.

La réserve est composée principalement de chêne, nous y retrouvons également du douglas, du mélèze et du chêne rouge d’Amérique. Les chênes atteignent des diamètres allant jusqu’à 65 cm à 1,30 m du sol, présentant une belle qualité dans les billes de pied, ces bois mettent longtemps à pousser et sont particulièrement recherchés par les scieurs pour leur grande qualité.

Ces parcelles pourront faire l’objet de récoltes afin de pouvoir régénérer ce peuplement au fur et à mesure.

• La septième partie représentant 21 ha se compose d’un mélange futaie taillis de bois tendre.

Cette partie est principalement composée de peuplier tremble qui s’est implanté en parallèle des peupliers introduits. Ce sont des bois qui font aujourd’hui 15 à 35 cm de diamètre. Ce peuplement s’acclimate particulièrement bien à cette zone de la forêt présentant des sols forestiers plus frais.

Le sous-étage quant à lui est composé principalement de charmes, nous retrouvons par parquet la présence de robinier faux-acacia.

Une activité de chasse peut être pratiquée sur le massif, de nombreux équipements favorisant cette activité sont présents, tels qu’un repère de chasse et des miradors. Un plan de chasse est établi avec l’attribution de bracelets pour chevreuil et sanglier, ce territoire est propice au gibier par la diversité des peuplements et de la présence de points d’eau.

La région se caractérise par un climat résultant de l’influence de trois facteurs. La pluviométrie annuelle moyenne atteint environ 650 millimètres, avec environ 70 % des précipitations se produisant au printemps et à l’automne, souvent sous l’effet des vents du Sud ou du Sud-Ouest, tandis que l’été voit des précipitations sous forme d’orages. La température moyenne annuelle de la région est de 10,5 degrés Celsius, ce qui contribue à créer un climat varié et distinctif. L’altitude du massif se situe entre 196 et 202 m, nous observons une légère pente qui est suffisante pour assurer le drainage des parcelles.

Avis consultant

Le secteur possède une industrie bois locale importante, en effet nous retrouvons dans un rayon de 50 km 9 scieries telles que la scierie de Falletans ou encore Brochet frères SAS.

3 exploitants forestiers tels que ETF Denis Martin

La première fois que je suis rentrée dans ce massif, j’ai été agréablement surpris par la qualité et la diversité des peuplements, en examinant plus précisément le sol j’ai découvert que ce dernier était riche et profond. C’est une station forestière qui lui permet de faire pousser une grande diversité d’essences.

La demande régionale d’Acacia est en augmentation, en partie en raison de sa durabilité, de sa résistance aux insectes et de sa croissance rapide. Il est de plus en plus recherché pour des utilisations durables. Son bois est aujourd’hui utilisé en piquet de clôture pour les plus petits sujets et il est très demandé en région Bourgogne par les viticulteurs pour leurs vignes, les bois les plus qualitatifs peuvent être utilisés en menuiserie afin de produire des lames de terrasse, du bardage ou encore des contours de piscines. Ces utilisations sont possibles du fait que le Robinier faux acacia est imputrescible.

Le Douglas lui est un arbre apprécié pour sa croissance rapide et la qualité de son bois. Sa longévité, sa résistance et son adaptation à divers climats en font un choix populaire dans l’industrie forestière. Il est utilisé dans la construction pour les bois de charpentes, les solives, les planchers et les panneaux. Sa résistance, sa stabilité et sa capacité à résister à la pourriture en font un choix populaire pour les projets de construction. La demande de douglas reste généralement stable en raison de sa réputation de bois durable et de ses qualités d’imputrescibilités.

En résumé, tant l’acacia que le Douglas sont des bois précieux sur le marché mondial, avec des demandes croissantes pour des utilisations variées.

Plusieurs options s’offrent à vous pour la gestion de ce massif.

La première option consiste à récolter les réserves de chênes, des acacias et des peupliers matures afin de laisser une régénération naturelle repartir ou de réaliser une plantation de chêne. Cette récolte permettra de dégager des liquidités afin de réinvestir dans certaines parcelles notamment pour améliorer les peuplements de chênes et de Douglas existants.

La deuxième option consistera à ne pas intervenir et laisser la concurrence entre les essences faire son travail. La problématique, c’est que l’on risque de perdre en qualité en favorisant tout autant les plus belles tiges que les tiges les moins jolies, une partie de la plantation de douglas serait en trop forte concurrence avec les autres essences, ce qui engendrera une mauvaise pousse de ces derniers

Plusieurs valeurs d’investissement sont représentées sur le massif :

La première valeur est la valeur patrimoine.

Le mélange d’essences sur le massif tel que le chêne, l’acacia, le douglas et le peuplier ainsi que la différence de maturité des peuplements en font un fort outil patrimonial. 80 investisseurs par an peuvent se permettre de placer leurs liquidités dans des forêts de plus de 100 ha, non pas par manque d’investisseur mais par manque de produit, ce qui en fait un actif cantonné.

Ce sont des massifs qui traversent le temps et qui s’inscrivent dans une réelle démarche d’investissement transgénérationnel.

La seconde valeur est la valeur de croissance.

L’actif forestier est un actif qui observe très peu de variation, toujours en augmentation depuis plus de 20 ans, la forêt gagne en valeur continuellement malgré les crises financières tel que la crise des subprimes ou encore les évènements climatiques tel que la tempête de 1999 qui a touché les forets française. Les jeunes plantations de chênes et de douglas représentent 39% de la surface total du massif, comme indique cette valeur, cette surface est en phase de croissance, elle mérite toute l’attention du propriétaire, des interventions sylvicoles seront à prévoir pour la réussite de ces peuplements. Lorsque les peuplements seront sortis de la phase d’investissement et à partir du moment où les peuplements pourront être commercialisées, la valeur croissance se transformera alors en valeur de rentabilité pour vous permettre d’obtenir des cash-flows sur cet investissement.

Cette période de transformation en valeur rentabilité débutera dans environ une vingtaine d’année.

Ce capital croissance est aujourd’hui votre livret « Arbre », il s’apparente à un véritable compte en banque.