Massif feuillus-résineux de 105 ha en Côte-d’Or 

  • 654 000€
Châtillon-sur-Seine
Loisir Patrimoine

Massif feuillus-résineux de 105 ha en Côte-d’Or 

Châtillon-sur-Seine
  • 654 000€

Vue d'ensemble

  • 79
  • Mandat
  • Non
  • Bâti
  • Chênes et Pins
  • Essences principales
  • Nord-ouest et Sud-est
  • Exposition principale

Détails

  • Prix: 654 000€
  • Surface : 105 Hectares
  • Pluviométrie: 800 900 mm
  • Bâti: Non
  • Exposition principale: Nord-ouest et Sud-est
  • Essences principales: Chênes et Pins
  • Mandat: 79
  • Age des peuplements: + 50 ans
  • Jeune plantation: pins cèdres douglas mélèzes
  • Reboisement: Non

Description

La Côte-d’Or est caractérisée par une grande variété de reliefs. On y trouve des collines, des plateaux, des vallées fluviales, des forêts, et des vignobles. Les collines de la Côte-d’Or sont particulièrement célèbres pour la culture du vin. En effet, ce département est mondialement connu pour ses vignobles, en particulier dans la région de la Côte de Nuits et la Côte de Beaune. Les collines sont recouvertes de vignes soignées, qui changent de couleur au fil des saisons.  

Le mélange judicieux de la viticulture et de la sylviculture dans la région de Châtillon-sur-Seine reflète une stratégie écologique avisée. Cette alliance qui s’inscrit dans une démarche de développement durable engendre une synergie bénéfique à de multiples niveaux. Les forêts locales, en tant qu’écosystèmes complexes, assurent une régulation environnementale essentielle, contribuant à la préservation de la biodiversité et à la qualité de l’eau. Elles agissent en tant que gardiennes naturelles contre l’érosion du sol, un élément crucial pour la stabilité des terrains viticoles. Parallèlement, l’industrie viticole prospère dans cette région, tirant profit de terroirs protégés par les forêts, ce qui favorise la production de vins de haute qualité. Cette association intelligente des ressources naturelles est également un moteur économique, offrant des opportunités d’emploi et de développement local. Cette interconnexion experte entre la vigne et les forêts dans la région de Châtillon-sur-Seine est un exemple de la manière dont la nature et la culture peuvent prospérer ensemble, avec une vision à long terme et un respect profond de l’environnement. 

Le massif forestier se situe notamment tout proche du parc national de forêts qui a été créé en 2019 (il est le plus récent des 11 parcs nationaux français). Se situant à cheval entre la côte d’or et la haute marne Le parc s’étend sur près de 2000 km2 et comprend 127 communes. Les forêts de ce parc national recèlent et protègent de nombreux vestiges archéologiques et conservent l’empreinte du travail des moines au Moyen Âge, de l’exploitation agricole, forestière, hydraulique ou métallurgique à différentes époques. Ainsi, l’originalité du Parc national de forêts réside dans la présence forte et durable de l’humain et de ses activités sur l’ensemble de son territoire, centrées sur l’utilisation des ressources naturelles, la forêt et le bois, l’agriculture, la pierre.  

De par la structure de cette région, Châtillon-sur-Seine bénéficie d’une bonne accessibilité routière. Les départementales 971,965 et 980 permettent de rejoindre rapidement les autoroutes A5 et A31. 

Situation 

Cette propriété se trouve à : 

 23 km de Chatillon sur seine 

62 km de Troyes 

92 km de Dijon 

48 km de Chablis 

Descriptif Technique  

Le secteur de Châtillon-sur-Seine est inclus dans la Sylvoécorégion C20 dite Plateaux calcaires du Nord-Est.  

Dans cette sylvoécorégion le climat est de type continental à tendance océanique. Ainsi, les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 800 mm et 900 mm et la température moyenne est comprise entre 10,5°C et 11,5°C. 

Les expositions du massif sont nord-ouest et sud-est, l’altitude varie quant à elle de 220 à 260 m.  

Cela signifie qu’il y a des variations importantes sur la profondeur du sol en fonction de la position topographique, en effet, la profondeur varie de 5 cm jusqu’à 40 cm à certains endroits.  

La propriété bénéficie d’un document de gestion qui couvre la 2019/2033. Le massif est composé de 5 types de peuplements que je décrirai ci-dessous en 5 parties. 

  • Une première partie de 9.42 ha est composée de plantation et de régénération naturelle,  

5 ha ont été plantés au printemps 2023 en cèdres et en pins, Les cèdres et les pins ont des tolérances différentes aux conditions climatiques. Planter les deux types d’arbres peut permettre de mieux s’adapter aux variations climatiques, notamment en ce qui concerne les températures, les précipitations et l’humidité du sol.  

Afin de maximiser les chances de bonne reprise de ces plants, un travail de potets a été réalisé (il s’agit à l’aide d’une pelle mécanique de retourner et d’ameublir la terre afin de faciliter la prospection des racines et donc le développement du plant). À ce jour, nous observons un taux de reprise supérieur à 70 %, le reste de cette surface se compose de régénération naturelle où se développe une végétation spontanée parfaite pour favoriser l’alimentation du gibier.  

Ce reboisement méritera toute l’attention du futur propriétaire au cours des 10 ans à venir afin de sortir de la phase d’investissement et assurer la bonne pousse de ces arbres, avec ce type de peuplement le massif dispose d’une ressource de bois pérenne.  

  • Une deuxième partie de 30 ha est composée de fourrés, gaulis et perchis.  

Ces trois stades sont intéressants puisqu’ils sont sortis de la phase d’investissement initiale, ce peuplement est principalement composé de pins mais inclut également quelques zones de mélèzes, douglas et robinier faux-acacia. Ces peuplements atteignent aujourd’hui 0.80 à 3 m de hauteur, les plants sont pour la plupart sortis de la concurrence des essences concurrentes.  

Ce sont des plantations qui seront tout de même à surveiller dans les années à venir, notamment dû à la pression du gibier dans ce secteur.  

  • Peuplements adultes à dominante résineuse représentant 20 ha  

Ce peuplement est principalement composé de pins sylvestre et de pins laricio. Les diamètres des arbres varient entre 10 et 45 centimètres, quelques spécimens de diamètre plus important sont également observés. Comme expliqué précédemment avec la différence de profondeur des sols, la hauteur et le diamètre des arbres varient fortement, ainsi les hauteurs oscillent entre 10 et 20 mètres. Les bois sont de bon augure, nous observons une bonne qualité de bois. 

C’est un peuplement qui méritera d’être récolté dans les années à venir afin de valoriser son bois, de répondre à la demande du marché et d’assurer le renouvellement de ce massif.  

  • Peuplements adultes à dominante feuillus représentant 9 ha 

Ce peuplement est composé principalement de feuillus, nous distinguons en sous-étage du taillis principalement composé de charme de robinier faux-acacia et de petits chênes. À l’étage dominant, nous retrouvons une futaie composée de chêne et de hêtre. Un sol hétérogène nous permet d’obtenir plusieurs qualités de la trituration au bois d’œuvre. En effet, la hauteur varie de 6 à 16 m.  

C’est un peuplement d’avenir, qui méritera quelques coupes éclaircies afin de favoriser les plus beaux sujets, il représente le patrimoine sylvicole de ce massif.  

  • Peuplement adulte mixte représentant 33 ha 

Ce peuplement porte beaucoup de similitude au peuplement précédent, la principale différence est qu’il se caractérise par un mélange plus marqué d’essences feuillues et résineuses. On y retrouve ainsi une futaie composée de chênes, de pins et de hêtres. Le sous-étage est quant à lui constitué de charmes et de chênes. 

De par ce mélange, le mélange d’essence et le stade de maturité des tiges, ces bois précieux pourront soit être exploités par le propriétaire, soit être transmis aux générations futures.  

Avis Consultant :  

La première fois que je suis entrée dans ce massif, j’ai apprécié la diversité des essences présentes et leurs différents stades de maturité, j’en ai déduit que du bois peut être récolté rapidement et donc faire rentrer des liquidités, tandis que les plantions se tournent vers l’avenir du massif et constituent un héritage vert pour demain.  

Le secteur de Châtillon-sur-Seine possède une industrie bois locale importante, en effet nous retrouvons dans un rayon de 50 km 10 scieries, telles que la scierie Ormancey, la scierie de Soupeaux, la scierie du Beauvoir ou encore la scierie Tiavot. Ces différentes scieries sont en capacité de transformer les différentes essences et les différentes qualités de bois présentes sur le massif. Le tissu industriel local est important puisqu’il permet de mobiliser le bois présent sur la région et ainsi mieux le valoriser.  

Plus globalement, le bois est l’une des matières premières les plus échangées dans le monde, la raison principale de ces échanges est le fait que la demande de bois d’un pays ne correspond pas forcément avec les essences dont celui-ci dispose, il y a alors beaucoup de commerce entre le marché américain, européen et asiatique.  

Le chêne, une des essences principales de ce massif, en est le parfait exemple, il est l’une des essences de bois les plus prisées et polyvalentes de notre pays. Son importance est fondamentale, et il trouve une multitude d’applications dans divers secteurs. Cette ressource précieuse est utilisée dans des domaines variés, allant de la construction à l’ameublement en passant par la parqueterie, la menuiserie ou encore la tonnellerie qui est un secteur développé en Côte-d’Or, nous retrouvons par exemple la tonnellerie Montgillard, la tonnellerie Rousseau ou encore la tonnellerie de Marsannay. Une demande donc très forte notamment sur les chênes présentant un bois de grande qualité.  

Le secteur de la tonnellerie est le secteur qui aujourd’hui permet au chêne d’être le bois qui se négocie avec les prix les plus hauts sur les marchés, nous sommes reconnus dans le monde entier pour notre savoir-faire et notre maîtrise sur ce type de produit.  

L’autre essence dominante de ce massif est le Pin, représenté ici par le pin laricio (Pinus nigra) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris) qui ont une place significative sur le marché du bois en France. Ces essences forestières trouvent des débouchés dans divers secteurs. Ils sont utilisés dans la construction pour la fabrication de charpentes, de poutres et de planches, ainsi que dans la menuiserie pour des éléments intérieurs. De plus, ils servent à la production de pâte à papier et de matériaux d’emballage, contribuant ainsi à l’industrie papetière. Le pin sylvestre est également transformé en granulés de bois pour la production d’énergie. La gestion durable de ces ressources est essentielle pour répondre à la demande nationale et internationale, tout en préservant nos forêts à long terme. Le pin est une essence avec une très forte croissance qui contrairement au chêne qui favorise la quantité à la qualité, le prix de ce bois se valorise donc moins cher mais il pousse plus vite et permet de faire plus de rotation, c’est un bois qui répond également aux enjeux climatiques qui concernent la forêt puisqu’il résiste particulièrement bien à la sécheresse notamment dans des sols filtrant comme les sols sableux par exemple.  Ce massif correspond parfaitement aux exigences pédologiques et climatiques de ces différentes essences, je crois personnellement à la diversité de ces essences pour répondre aux effets du changement climatique.  

Concernant la pratique de la chasse, le propriétaire actuel détient la chasse de manière privée sur son massif 

Le gibier présent étant des chevreuils, des sangliers et quelques cervidés de passage, pour assurer l’équilibre sylvo-cynégétique, le propriétaire est soumis au plan de chasse qui délivre 6 bracelets chevreuils, 1 bracelet cervidés et 6 bracelets sangliers. Afin que les plants soient protégés d’éventuels dégâts, les plantations résineuses ont été protégées par l’application de répulsif « Trico » deux fois par an la première année puis une fois par an par la suite. Les résultats de cette application sont satisfaisants.  

Plusieurs possibilités s’offrent au futur propriétaire pour la gestion de ce massif,  

  • La première étant de maintenir les futaies régulières de pin et de planter du pin après la prochaine coupe rase, cette possibilité permet d’obtenir des flux de revenus forestiers importants d’un seul coup, une partie de cette somme devra être réinvestie dans les futures plantations et entretiens. En parallèle des opérations de coupe d’amélioration des feuillus peuvent être effectuées afin d’obtenir la maturité forestière de ce peuplement.  
  • La deuxième possibilité étant d’irrégulariser au fur et à mesure les peuplements résineux, cette gestion permettra de maintenir la fortification de cet actif et d’avoir un stock mobilisable disponible à tout moment. Cette gestion prendra du temps à mettre en place mais sera bénéfique pour transmettre ce patrimoine. Puisqu’il présentera en son stock important de bois mature.  

Deux valeurs d’investissement prédominent pour définir ce massif, la première étant la valeur patrimoine :  

  • Les enjeux patrimoniaux et de transmissions prennent sens aujourd’hui avec les risques économiques qui pèsent sur notre société, la diversité des investissements que nous possédons diminue les risques sur nos portefeuilles et la forêt étant l’investissement tangible par excellence permet d’y répondre. C’est un actif intemporel de par sa pousse lente et naturelle, ses produits sont recherchés et permettent de répondre aux enjeux écologiques et économiques de nos futures constructions. C’est un patrimoine vivant en constante évolution  
  • La deuxième valeur d’investissement est la valeur loisir, en effet, la forêt est pour moi un des seuls investissements aujourd’hui qui permet d’allier placement financier et plaisir de pouvoir en profiter. Notamment comme expliqué tout à l’heure par la pratique de la chasse, mais également la randonnée ou la cueillette de champignons. L’endroit idéal pour passer une retraite paisible C’est un investissement où le rendement rencontre la sérénité.  

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