Région

Cette propriété forestière à vendre est située dans le nord-est du département du Lot, en région Occitanie. Dans la Sylvoécorégion G50 dites Ségala et Châtaigneraie auvergnate. Cette région à vocation agricole est également caractérisée par une importante superficie forestière, couvrant 32% du territoire et totalisant environ 242 000 hectares, sans compter les peupleraies cultivées dans les vallées. Les forêts occupent fréquemment les versants escarpés des vallées profondes de la région. C’est dans le Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois que se trouve cette forêt à vendre. Le type de forêt que l’on trouve généralement dans la Limargue est de la forêt mixte, composée principalement de feuillus tels que le chêne, le hêtre et le frêne, ainsi que des conifères comme le pin sylvestre et le sapin. Ces forêts offrent un habitat diversifié pour une grande variété d’espèces animales et végétales. Les zones humides et les cours d’eau de la région contribuent également à la diversité des écosystèmes. La région est caractérisée par un climat de montagne et traversée par plusieurs cours d’eau, dont un ruisseau principal et divers autres petits affluents. Faisant partie du bassin de la Dordogne. Dans cette station l’altitude varie de 430 à 608m.

Situation

Cette forêt proche de l’autoroute A20 se situe à :

• 1h de Brive-la-Gaillarde
• 1h de Cahors
• 2h de Limoges
• 2h de Toulouse

Descriptif technique

• Climat :

Dans ce secteur le climat est de type océanique soumis à des influences montagnardes en altitude. Ainsi, les précipitations moyennes annuelles varient entre 800 et 1300 mm et la température moyenne est comprise entre 9 et 11 °C. L’exposition principale est : nord-ouest.

• Pédologie :

Dans cette sylvoécorégion la roche mère est généralement composée de granitique avec des dépressions tourbeuses connues sous le nom de sagnes. Les terrains anciens vers l’ouest ont subi une métamorphose plus ou moins importante et sont constitués de schistes, de grès, de micaschistes et de quartzites, avec des noyaux granitiques présents en certains endroits.  En revanche, au nord, le bassin d’Aurillac est une dépression sédimentaire marneuse et parsemée de buttes calcaires.  Au sud, le Rougier de Camarès correspond à une région naturelle composée d’argilites rouges et friables et de grès. Sur le massif la texture du sol est  généralement limono-sableuse dans les premiers horizons et devient progressivement plus sableuse en profondeur. La profondeur prospectable par les racines est supérieure à 60 cm. La couleur des horizons varie du brun-noir en surface au brun-ocre en profondeur. Cette forêt est composée de deux grands types de peuplements :

• Les plantations résineuses (3,3 ha) :

Il s’agit principalement d’une plantation de Douglas âgée d’environ 25 ans. 80 % de la surface a déjà fait l’objet d’une éclaircie. La qualité des bois est bonne avec une proportion importante de qualité charpente.  Ce peuplement a fait l’objet d’un inventaire en plein en mars 2023. On retrouve aussi de petites zones plantées plus récemment en Pins.

• Les taillis et taillis avec réserve (7,014 ha )

Il s’agit de peuplements à une ou deux strates composées essentiellement de Châtaignier, de Chêne ou de Frêne. On retrouve dans certaines zones plus fraîches des bois tendres comme du Bouleau et de l’Aulne. Dans ces peuplements le taillis mesure entre 6 à 12 m en fonction de son âge et les bois de la futaie peuvent monter à plus de 20m. La densité du taillis est variable en fonction des secteurs et de l’âge du peuplement.

Avis consultant

Au cours de ma première visite sur ce site, j’ai découvert une station forestière offrant un accès aisé, un environnement frais avec une bonne exposition contribuant au développement harmonieux et dynamique de ce capital bois. Cette forêt présente un potentiel incontestable pour la sylviculture avec des sols profonds. L’altitude et la pluviométrie, facteurs clés à prendre en considération, sont ici idéales pour soutenir la croissance des arbres et garantir un écosystème sain et équilibré. De plus, les petits ruisseaux qui sillonnent les parcelles de douglas, avec une source présente en contrebas, ajoutent non seulement à la valorisation du site, mais assurent également l’irrigation naturelle nécessaire à la prospérité de ces essences. La plantation, située sur une pente légère de moins de 30%, prévient l’accumulation d’eaux stagnantes, potentiellement néfastes pour les essences telles que le douglas. Cette caractéristique topographique permet un meilleur drainage du sol, favorisant ainsi la santé et la vigueur des arbres.

• Approche sylvicole :

On constate donc que les zones en Douglas bénéficient d’un capital sur pied intéressant. Le peuplement est encore assez jeune. Il est peut-être opportun de prévoir une éclaircie sur le massif afin de favoriser la dynamique du peuplement et l’accroissement des plus belles tiges prévu à une destination bois d’œuvre. La conversion d’une partie du taillis vers de la futaie par le biais de balivage ayant comme but, d’accroître à terme la proportion de bois d’œuvre du peuplement peut être une voie envisageable. En somme, cette station forestière offre un cadre idéal pour la pratique de la sylviculture, où le douglas et d’autres essences pourront s’épanouir en harmonie avec leur environnement, assurant ainsi un avenir prometteur pour cette ressource précieuse. Quel est votre profil d’investisseur ? – taG Tout savoir sur l’investissement forestier et rural (terragree.com)