Terrain à peuplier de 4,5 ha dans le département du Cher

  • 25 000€
VAILLY SUR SAULDRE
Environnement Rentabilité

Terrain à peuplier de 4,5 ha dans le département du Cher

VAILLY SUR SAULDRE
  • 25 000€

Vue d'ensemble

  • 89
  • Mandat
  • Non
  • Bâti
  • Peupliers à reboiser
  • Essences principales
  • Terrain plat
  • Exposition principale

Détails

  • Prix: 25 000€
  • Surface : 4.5 Hectares
  • Pluviométrie: 700 à 900 mm
  • Bâti: Non
  • Exposition principale: Terrain plat
  • Essences principales: Peupliers à reboiser
  • Mandat: 89
  • Age des peuplements: Hétérogènes
  • Reboisement: Oui
  • Adresse Cailly sur Sauldre
  • Code postal 18260

Description

Région

Cette forêt à vendre se situe près de Aubigny sur Nère, dans le département du cher, région Centre Val de Loire. Elle prend place dans le Cher-Nord, dont elle est la principale localité, à la limite des régions naturelles de Sologne, en particulier la Sologne caillouteuse, et du Pays-Fort, dans l’ancienne province de Berry. La ville est couramment appelée Pays des Écossais ou cité des Stuarts en raison de sa relation historique avec l’Écosse, toujours entretenue. Le pays fort, son nom vient de ces franges ouest comme à Aubigny-sur-Nère ou La Chapelle-d’Angillon où l’on passe, en quelques kilomètres, de « pays fort », bocage fertile en « pays faible » la forêt et les landes de Sologne où « rien ne pousse ». La principale activité économique reste l’agriculture, cultures céréalières et élevages bovins en particulier, ces grandes surfaces et ces reliefs plutôt plats permettent de se concentrer sur l’agriculture. Celles-ci couvrent 90% de la surface du territoire. La forêt quant à elle représente une petite portion avec pour essences principales, les feuillus au sens général. Situation
  • 50 km de Bourges
  • 100 km de Nevers
  • 70 km de Orléans
  • 50 km de Vierzon

Descriptif technique

Sur la région de Aubigny sur Nère, le type de climat est tempéré avec des influences océaniques et continentales. Les étés sont généralement chauds avec des températures moyennes autour de 25°C, et parfois plus élevées pendant les périodes de canicule. Les hivers sont frais, avec des températures moyennes autour de 5°C. Des gelées peuvent survenir pendant les mois les plus froids mais restent assez peu fréquentes. Avec une pluviométrie de 800 mm, les précipitations sont bien réparties sur l’année, avec en moyenne 65-70 mm par mois, cela est un bel avantage pour la culture de peuplier car celui-ci a besoin d’un apport en eau régulier. Cette forêt à vendre est constituée d’un seul tenant, d’un relief plat, d’une bonne accessibilité avec à l’est un chemin forestier présence conduisant à la Sauldre où se dresse un passage à gué. A l’ouest l’accès se fait par un chemin de randonnée donnant sur une prairie qui jouxte la forêt. Le type de peuplement forestier sur cette propriété est un terrain à peuplier. Actuellement composée d’une peupleraie adulte, celle-ci sera coupée sous 2 ans. Le peuplement actuel est composé de Robusta âgés de 25 ans, il présente un diamètre moyen de 40 cm et sont arrivés à leur optimum de croissance. Son utilisation est très recherchée pour la fabrication de contreplaqué pour les qualités supérieures si la peupleraie a bénéficié d’un suivi sylvicole rigoureux avec la taille des branches régulières ou bien pour la fabrication d’emballage alimentaire, qualité secondaire. Les cimes et les branches trouvent principalement leur débouché en broyage. La première étape de la sylviculture du peuplier consiste à choisir les bonnes espèces et variétés adaptées aux conditions locales et la demande des industriels de cette essence. Ces espèces ont des caractéristiques différentes en termes de croissance, de résistance aux maladies et de qualité du bois. Ensuite, il est important de préparer le sol avant la plantation en éliminant les mauvaises herbes, en améliorant la fertilité du sol si besoin. Les peupliers préfèrent les sols riches en nutriments, bien drainés et ensoleillés. La plantation des peupliers se fait généralement par bouturage ou par plantation de jeunes plants. Les arbres sont espacés à des distances spécifiques, en général 6 m par 6 m et jusqu’à 8 m par 8 m, pour permettre un bon développement et une bonne circulation de l’air entre les peupliers. Les densités de plantation peuvent varier en fonction des objectifs de gestion et des conditions locales. Pendant la croissance des peupliers, des soins particuliers doivent être apportés, notamment en matière d’irrigation, de fertilisation et de contrôle des mauvaises herbes. Les peupliers ont une croissance rapide et nécessitent souvent des apports en eau supplémentaires pour maintenir leur santé et leur productivité. La sylviculture du peuplier inclut également des pratiques de taille pour favoriser la formation d’un fût droit et de branches bien réparties. La taille peut être réalisée à différents stades de croissance pour contrôler la forme de l’arbre et encourager la production de bois de qualité. L’objectif étant d’obtenir un tronc sans branches sur des hauteurs de 6 à 10 m afin de le valoriser en déroulage pour le contreplaqué et obtenir des bons retours sur investissement. La récolte du peuplier peut avoir lieu après quelques années, généralement entre 12 et 20 ans en fonction des objectifs de gestion. La coupe peut être effectuée en une seule fois pour une récolte complète ou par étapes pour une gestion à long terme. Le bois de peuplier est utilisé dans de nombreuses applications, notamment la production de contreplaqué, de panneaux de particules, de pâte à papier, de meubles, de charpentes légères et de bois d’œuvre. Il est apprécié pour sa légèreté, sa résistance, sa facilité de transformation et son aspect esthétique. La sylviculture du peuplier peut être une activité économiquement viable, bois ayant la meilleure rentabilité par le volume de production de bois et sa croissance rapide combiné à une sylviculture rigoureuse surtout dans les régions où la demande de bois de peuplier est élevée. Elle offre également des avantages environnementaux en tant que culture renouvelable et en contribuant à la séquestration du carbone.

Avis consultant

L’industrie du bois de peuplier est très particulière, c’est un marché national et même européen de par la présence des pays voisins comme l’Italie et l’Espagne qui sont des pays très actifs dans l’approvisionnement en peuplier. La ressource étant en net recul depuis 20 ans, dû au non-reboisement des cultures, ce qui a engendré une baisse du volume disponible. Ceci a entrainé une hausse du prix sur pied de la matière première et des tensions sur cet approvisionnement. La filière est très représentée par les exploitants forestiers, intermédiaires dans la récolte. En effet les unités de transformation étant très spécialisées sur une qualité, l’exploitant à l’avantage de pouvoir trier les qualités sur les coupes qui sont en général de l’ordre de 3 à 4 et de redistribuer celles-ci vers les unités transformatrices de ces qualités. On retrouve des acteurs incontournables comme le Groupe Thébault bénéficiant de 5 sites de transformation et employant près de 400 salariés. Le groupe Garnica qui possède également 6 sites situées entre l’Espagne et la France employant 1 200 salariées. Ou encore le Groupe Joubert Plywood avec ses 2 sites et ses 300 employés. Cela témoigne de la forte structuration de la filière peuplier. Cette filière si particulière s’est structurée en formant Le Conseil National du Peuplier. C’est une interprofession représentant la filière populicole française. Ses membres sont issus de chaque maillon de la filière (populiculteurs, gestionnaires, transformateurs, pépiniéristes), ainsi que des organismes professionnels et de recherche. Ses principales missions sont les suivantes :
  • Organiser la filière populicole,
  • Représenter la populiculture française en France,
  • Participer aux échanges internationaux,
  • Favoriser la connaissance des sylvicultures et l’amélioration de la qualité du bois,
  • Lutter contre les maladies du peuplier,
  • Promouvoir l’usage du peuplier,
  • Développer la gestion durable des peupleraies.
Cette forêt à vendre présente de nombreux avantages, elle permettra à un sylviculteur confirmé ou novice, qui devra se faire accompagner, de se former à la gestion forestière du peuplier, essence particulière car elle a une forte croissance et nécessite une rigueur importante dans les étapes de sylviculture, un manque de suivi et le peuplement peut perdre beaucoup en productivité et en perte de valeur au niveau de sa qualité. On y trouve de très bons sols forestiers de type limono-sableux propices à la production de bois de peuplier de qualité. La forêt est bordée par le lit majeur de la grande sauldre à l’est et l’ancien lit de la sauldre à l’ouest, celle-ci est donc constamment drainée sans être inondée. Cette propriété forestière peut permettre par sa vitesse de croissance élevée et son prix de vente au mètre cube plus que correct ces derniers temps (45-55€/m³ en moyenne et jusqu’à 70-80€/m³ pour les très belle culture), la populiculture, malgré les différentes interventions nécessaires à sa sylviculture, fait partie des sylvicultures les plus rentables. Le taux interne de rentabilité du peuplier, en station adéquate, est généralement situé entre 4 et 6 %. Ce qui signifie que sur la période d’investissement, lors de la vente des bois, les différentes dépenses (terrain, plantation, travaux) seraient annulées afin de retrouver sa somme de départ et d’en obtenir des intérêts. On peut considérer l’investissement à la plantation et lors des interventions à environ 4 000 – 5 000€/ha. Après environ 15 – 20 ans, le revenu brut est de 7 000 à 15 000 €/ha soit un revenu net important. Cette forêt présente une réelle valeur rentabilité. Bien que ces parquets de peupliers composant nos plus beaux paysages bocagers semblent pauvres en biodiversité, ces peupleraies regorgent, bien au contraire, de par leur caractère de milieu semi-ouvert au faciès changeant rapidement, une multitude d’espèce animales et végétales généralistes ou inféodées à ce milieu. Par leur présence en zones souvent assez humide, les peupleraies permettent également de conserver quelques habitats naturels (mégaphorbiaies, aulnaie-frênaie) qui généralement auraient fait les frais d’exploitations agricoles et permette ainsi à cette propriété forestière d’offrir une belle valeur environnementale dans le maintien de la biodiversité et le stockage de CO² par l’importante production de bois.

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