• Région

Cette propriété rurale à vendre est nichée au cœur de l’Autunois-Morvan, une région géographique offrant de vastes espaces préservés, idéale pour les amateurs d’activités sportives et de tourisme vert. La proximité avec les producteurs locaux, ainsi que la participation aux foires et marchés, contribuent activement à l’épanouissement des circuits de distribution courts, favorisant ainsi les échanges locaux.

La séduction du territoire est accentuée par la richesse de son patrimoine architectural. Dans la seule ville d’Autun, près de 50 monuments et sites sont soigneusement répertoriés et classés au sein de l’inventaire des Monuments historiques. Cette richesse est complétée par une vaste gamme de lieux de divertissement, permettant ainsi aux 55 communes environnantes de proposer une offre de loisirs adaptée à toutes les tranches d’âge.

Que vous soyez attiré par les plaisirs de l’effort physique, passionné par les arts ou fasciné par l’histoire ancienne, le Grand Autunois Morvan saura captiver vos sens. L’environnement culturel repose sur un patrimoine architectural impressionnant, témoignant de plus de 2000 ans d’histoire, constamment valorisé par le biais d’événements historiques, de visites guidées de sites et de monuments archéologiques, ainsi que par des expositions organisées dans les musées et les bibliothèques locales. La programmation culturelle est d’une grande diversité et richesse. Les diverses salles du territoire, dont le parc des expositions l’Eduen, le théâtre municipal, l’Hexagone, la salle Jean Genet et la maison du patrimoine oral, accueillent un éventail de spectacles, concerts, expositions, conférences et divertissements qui séduisent tous les publics.

La région de l’Autunois-Morvan jouit d’une filière bois en plein essor, grandement favorisée par la proximité immédiate du massif du Morvan. Ce massif forestier, qui couvre actuellement 48% de la région et qui ne cesse de s’accroître depuis les années 1950, doit en grande partie son développement au Fond Forestier National, qui a activement soutenu les efforts de reforestation. On y trouve une variété d’essences résineuses et feuillues de haute qualité, faisant de cet espace forestier un lieu particulièrement prisé.

Situation

Cette propriété est située près de :

– 20 km d’Autun

– 100 km de Mâcon

– 90 km de Moulins

– 100 km de Dijon

Descriptif technique

Dans cette région, le climat présente des caractéristiques océaniques altérées par des influences continentales. Les hivers sont rigoureux et les gelées printanières sont fréquentes. Les étés se caractérisent par des températures élevées et une faible humidité. Les précipitations annuelles varient de 700 à 900 mm en moyenne, et la température moyenne se situe autour de 12-13 °C. L’exposition principale du massif est nord-ouest.

En ce qui concerne la forêt, le substrat rocheux est principalement constitué de sable et de cailloux. Le sol est de nature argilo-sableuse et présente un niveau d’acidité élevé. Il offre un potentiel de production favorable aux essences feuillues.

L’accès à la forêt est très pratique, avec une route goudronnée en contrebas de la zone. Celle-ci est suivie par une piste forestière traversant le cœur de la forêt. Les pentes de la forêt sont modérées, avec une inclinaison moyenne de 15-20%, ce qui n’entrave en rien la possibilité d’exploitation de la forêt.

Trois types de peuplements se trouvent dans cette forêt :

• Une plantation de robiniers faux-acacia âgée de 5 ans sur une surface de 2 hectares. Préalablement à cela, un broyage en plein a été effectué pour éliminer la végétation indésirable, suivi d’un sous-solage pour améliorer le drainage naturel et la circulation de l’eau dans les sols labourés ou compacts.

La sylviculture du robinier faux-acacia en futaie, issue de plantation, implique des interventions modérées par des éclaircies visant à éliminer les tiges dominées ou moins adaptées au bois d’œuvre. Le bois produit est principalement utilisé pour la fabrication de piquets, très prisés dans la région pour les clôtures et l’industrie viticole. L’élagage d’environ 500 arbres/ha (densité finale) est nécessaire pour produire des grumes plus rentables destinées aux scieries, utilisées dans la fabrication de parquets ou de lames de terrasse.

Un modèle encore plus intensif propose de réduire la densité à 500 tiges/ha lors de la première éclaircie, puis à 250 lors de la seconde. Une autre approche consiste à récolter le taillis à 20-25 ans tout en maintenant 100 tiges/ha pour la production de bois d’œuvre.

• Une futaie mixte feuillue s’étendant sur environ 4,5 hectares, abritant une grande variété d’essences telles que le chêne, le hêtre, le robinier, le frêne, le châtaignier, l’érable et occasionnellement le hêtre. Cette diversité permet d’envisager l’avenir de cette parcelle avec flexibilité, car le propriétaire futur pourra adapter la sylviculture en réponse aux variations climatiques et aux maladies éventuelles.

La qualité du bois dans cette forêt est principalement axée sur le bois de chauffage ou les piquets, en particulier pour les châtaigniers et les robiniers. Les chênes encore jeunes, avec un diamètre moyen de 35 cm et une bonne rectitude, pourront à terme produire du bois d’œuvre, tout comme les érables et les frênes qui ont été formés en bille de pied grâce au gainage du taillis en sous-étage, offrant un tronc droit et une certaine hauteur (de 6 à 10 mètres). Ces essences trouveront également une valorisation dans quelques décennies.

• Sur un peu plus de 4 hectares, le peuplement en présence est un taillis de châtaignier d’environ 35 – 40 ans, séparés en deux parcelles de 2 hectares distantes de quelques dizaines de mètres et reliées par la même piste forestière. On y retrouve une forte densité dû à la régénération asexuée du peuplement, c’est à dire que les arbres ont rejetés de souche donc plusieurs tiges ont repoussées sur la même souche après la coupe définitive ce qui explique cette forte densité. Qui plus est combiné à la non-exploitation de la forêt montre à quel point on trouve un fort capital bois sur pied. La diminution des précipitations couplés à la forte densité a entrainé la fragilisation de l’état sanitaire du peuplement, on note entre 10 et 20 % de dépérissement. Celui s’observe principalement dans les houppiers. Le diamètre moyen des arbres est de l’ordre de 15 à 35 cm pour les plus gros sujets et la hauteur moyenne s’élève à 20 m ce qui est plutôt haut. Ceci est dû par la forte densité du peuplement qui a permis une croissance en hauteur.

La qualité présente sur cette forêt est principalement du bois de chauffage ou du piquet agricole ou viticole. Le châtaignier est une bonne alternative au robinier faux acacia pour ce débouché.

Il convient de noter la présence d’une parcelle de 4 000 m² qui avait été utilisée par le passé à des fins agricoles, notamment pour le stockage de chevaux. Cependant, elle est désormais à l’abandon et en friche en raison de l’inactivité.

Avis consultant

La situation de cette forêt à vendre est plutôt favorable. Elle se trouve dans une région hautement rurale où la production de bois de chauffage joue un rôle prépondérant, rendant ainsi le maintien de la pression sur cette ressource cruciale.

En ce qui concerne l’industrie du bois d’œuvre feuillu, la proximité avec des régions de plaine telles que la Nièvre, l’Allier, la Saône et Loire ainsi que la Côte d’Or, offre un grand nombre d’acteurs qui valorisent ces produits. Des entreprises majeures comme Ducerf, les Scieries Réunies du Chalonnais, et Margaritelli opèrent dans cette région, en exploitant notamment le chêne de Bourgogne.

Cette forêt à vendre présente de multiples avantages liés à la diversité des essences qui s’y trouvent et à la facilité d’accès au site. Cela offrira au sylviculteur l’opportunité de planifier une production de bois d’œuvre feuillu à moyen terme. Les sols forestiers, de type limono-sableux, sont très favorables à la croissance des essences feuillues.

Parmi les plans sylvicoles envisageables pour cette étendue forestière, on peut privilégier la valorisation des essences nobles telles que le chêne, l’érable et le frêne, qui montrent une bonne conformité et ne demandent qu’à élargir leur diamètre en vue d’une production de bois d’œuvre à moyen voire long terme. Ensuite, il serait envisageable de procéder à des récoltes de bois de chauffage et de piquets dans la couche inférieure, en misant sur des essences telles que le hêtre, le châtaignier et le robinier. Cette approche permettrait de réaliser plusieurs cycles de récolte pour ces essences, en attendant que la production de bois d’œuvre arrive à maturité, tout en générant des revenus réguliers.

Concernant la partie de la plantation de robiniers faux-acacia, celle-ci est en pleine croissance. Des opérations de taille (élimination des branches basses) seront nécessaires pour former des troncs droits et dépourvus de branches, en vue d’obtenir une qualité de bois supérieure à celle des piquets de clôture. Ces derniers pourront être prélevés lors d’éclaircies futures. Le marché des piquets en robinier est florissant dans cette région.

Ainsi pour la partie taillis de châtaignier, un des schémas sylvicoles envisageable sur ce massif pourrait être de valoriser le châtaignier, en réalisant des coupes d’éclaircies et sanitaires afin de donner de l’air aux plus beaux brins, puis pourquoi ne pas réaliser des plantations feuillues complémentaires avec du chêne, du frêne, de l’érable afin de diversifier au mieux le peuplement et le rendre plu résilient face au changement climatique.

Dans une région qui a vu l’enrésinement de masse depuis plusieurs décennies mais qui démontrent aujourd’hui de forts dessèchements liés au changement climatique, il semble être de bon sens de maintenir une bonne proportion de feuillu afin de trouver un équilibre.

Cette forêt à vendre peut représenter un premier pas dans l’investissement forestier. La gestion forestière de ce terrain s’étendra sur le moyen et long terme, ce qui en fera un héritage transgénérationnel permettant le transfert de connaissances, ce qui a une valeur patrimoniale considérable.

Il est essentiel de préserver ce mélange d’essences au sein de la forêt en anticipant les éventuels changements climatiques, sécheresses ou maladies qui pourraient affecter certaines espèces. Cette forêt revêt une valeur environnementale majeure dans le contexte de l’adaptation de nos forêts aux défis futurs.

Cette Annonce d’investissement forestier regroupe 3 mandats différents et pour 3 propriétaires forestiers différents  : Mandat 63 / Mandat 75 / Mandat 94