Forêt résineuse de 8 ha dans la Nièvre

  • 99 000€
Decize

Vue d'ensemble

  • 194
  • Mandat
  • Non
  • Bâti
  • Douglas
  • Essences principales
  • Plate
  • Exposition principale

Détails

  • Prix: 99 000€
  • Surface : 8 hectare
  • Pluviométrie: 700 à 900 mm / an
  • Bâti: Non
  • Exposition principale: Plate
  • Essences principales: Douglas
  • Mandat: 194
  • Age des peuplements: 40-50 ans
  • Jeune plantation: Non
  • Reboisement: Non

Description

Cette propriété en vente se situe près de Decize, dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté.

Decize est nichée sur une île formée par la confluence de la Loire et de l’Aron, ce qui lui confère un cadre naturel exceptionnel. Riche d’un patrimoine très riche, la ville conserve encore des parties de ses fortifications médiévales, qui donnent un aperçu de l’importance stratégique de la ville au Moyen Âge.
La région autour de Decize est principalement rurale, avec une économie axée sur l’agriculture, notamment la culture de céréales et l’élevage. La région fait également partie des terroirs viticoles de la Bourgogne. 

Dans un département où l’on retrouve une forte appétence pour la forêt, non loin de cet investissement se trouve la forêt de Buremont. Elle s’étend sur environ 1 500 hectares et appartient à l’État, ce qui en fait une forêt domaniale gérée par l’Office national des forêts (ONF).

C’est une forêt principalement composée de feuillus, avec une forte prédominance de chênes, mais aussi d’autres essences comme le hêtre et le charme. On y trouve également quelques résineux, introduits pour la sylviculture, mais en moindre quantité. Elle est également imprégnée d’histoire locale. Des traces d’anciens chemins, des pierres levées ou encore des vestiges liés à l’exploitation du bois et des charbonniers témoignent de l’importance de ce massif pour les populations locales à travers les siècles.
 

Descriptif technique : 

Cette propriété à vendre est d’une surface de 8 hectares d’un seul tenant et d’une topographie relativement plate. L’accès à celle-ci se fait par un chemin forestier.

  • La futaie de douglas : elle s’étend sur une surface de 6 hectares et présente une plantation de douglas d’une quarantaine à cinquantaine d’années. Celle-ci a été traitée en futaie régulière avec une approche assez courante dans sa gestion : plantation, éclaircies et récolte à terme. Ce peuplement a bénéficié de la réalisation de cloisonnement d’exploitation afin de permettre la mécanisation de la parcelle tout en réalisant une éclaircie sélective. La croissance de cette plantation est assez limité de par les diamètres relativement petits au vu de l’âge du peuplement. Ainsi on note un dépérissement sur les tiges dominées, mais qui ont tendance à s’étendre sur les dominants. Ce phénomène est dû au fait que le douglas n’est plus en station optimale (altitude trop basse). La forêt est dotée d’un PSG autorisant la récolte définitive de la futaie. 
  • Le sol nu : d’une surface de tout juste 2 ha, cette zone a fait l’objet d’une coupe sanitaire d’épicéa de sitka, il y a moins de deux ans. Celui-ci n’était plus en station, essence qui demande un apport en eau important, d’où sa mortalité. Aucun reboisement n’a été entrepris, le propriétaire actuel a fait le choix d’attendre la récolte définitive de tout le peuplement afin d’engager les reboisements.  

Avis consultant :

Il semble inévitable de procéder à la récolte définitive du peuplement de douglas. L’année 2024 bien qu’elle ait été humide ne va que retarder l’échéance d’un dépérissement grandissant. La coupe des bois verts permettra une rentrée d’argent conséquente dont une partie devra être réinjectée dans les reboisements. 

Située dans une région où la filière bois est très dynamique avec la présence de grande unité de transformation de résineux, le douglas entre autres. Les scieries telles que Bongard Bazot, Monnet Sougy ou encore Fruytier ont la capacité de transformation de ce type de bois.

Concernant les projets de reboisements, deux voire trois projets différents me semble intéressant à mettre en place : 

1- Reboisement en robinier : ce type d’orientation est très axé production de bois et rentabilité, car en effet, cette essence à croissance très rapide permet de produire du bois en un laps de temps relativement rapide à l’échelle de la forêt. L’objectif sera d’obtenir du bois d’œuvre à 40-50 ans et récolter sur les éclaircies intermédiaires des bois à piquet.

En effet, nous nous trouvons dans une région très rurale et le piquet de clôture en robinier est très prisé.

  • Année N : le reboisement → 2 000 tiges à l’hectare
  • Année 10 – 15 : la 1ʳᵉ éclaircie → 1 000 tiges à l’hectare + taille de formation sur 500 tiges (peuplement définitif)
  • Année 20 : la 2e éclaircie → 500 tiges à l’hectare
  • Année 30 – 50 : récolte définitive 

2- Reboisement en chêne rouge d’Amérique : La croissance du chêne rouge est satisfaisante sur les 
sols pauvres, sableux à sablo-limoneux, éventuellement secs l’été, à condition toutefois qu’ils soient sains et profondément prospectables par les racines. Le tempérament dynamique du chêne rouge est un atout 
pour le sylviculteur : il réagit bien aux éclaircies (attention aux gourmands) ; Sa productivité est importante (7 à 10 m3/ha/an) ; Sa régénération est abondante (peut être envahissant en milieu ouvert).

  • Année N : le reboisement doit être d’une densité de 1 100 plants/hectare
  • Années 20 – 30  : désignation de 70 à 90 arbres d’avenir/hectare correspondant à la 
    densité finale. 
  • Années 40 – 50 – 60 : des éclaircies successives sont à réaliser au profit des arbres d’avenir et devront permettre d’atteindre cette densité finale dès 50 ans.
  • Années 60 – 80 : La coupe de récolte

3- Reboisement feuillu mixte avec diversification qui permettrait d’envisager une futaie irrégulière avec des essences demandant une gestion sylvicole différente. Les arbres ont des âges variés, allant des jeunes pousses aux arbres matures. Cela permet un renouvellement naturel des essences au fil du temps. La régénération naturelle est ainsi favorisée par les trouées qui apparaissent au fil des exploitations sélectives.
Dans une futaie irrégulière, les interventions humaines visent à sélectionner certains arbres pour la coupe en fonction de leur état sanitaire ou de leur maturité. Ce procédé permet de récolter du bois sans détruire totalement le couvert forestier.
La forêt conserve en permanence un couvert boisé, même après des coupes d’arbres. Cela crée un habitat stable pour la faune et la flore, et protège le sol contre l’érosion et la perte de nutriments.
Ce type de gestion imite les processus naturels, où des arbres tombent par vieillissement ou sous l’effet des tempêtes, permettant à la lumière d’atteindre le sol et de favoriser la croissance de jeunes plants. La régénération est donc plus spontanée et adaptée aux conditions locales.

Bien entendu, les projets transposables à cette propriété forestière peuvent être différents de ceux présentés ci-dessus. L’avantage de l’investissement forestier est la possibilité d’entreprendre différentes orientations de peuplement, on y retrouve une certaine approche terre à terre où l’humain est encore maître du destin de son investissement. 

Cette forêt à vendre permet d’acquérir un foncier dans une région à forte tradition forestière. Le fait de repartir d’une page blanche est l’occasion d’entreprendre un projet forestier en famille avec un investissement transgénérationnel et fédérateur à forte valeur patrimoniale.

Valeur patrimoine

Valoriser cette forêt en mettant de nouvelles essences adaptées à la station et en essayant de diversifier les essences permettent de s’adapter aux changements climatiques, augmentent la résilience de la forêt et de miser sur plusieurs scénarios à court, moyen et long terme. Cela revêt d’une forte valeur environnementale.

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