Ce massif à vendre se situe en région Bretagne, dans le département des Côtes-d’Armor et plus précisément sur la commune de Plélauff.
Le département des Côtes-d’Armor, reconnu pour ses paysages variés, mélange harmonieusement côtes escarpées et vastes forêts. Parmi ses richesses naturelles, on retrouve des sites incontournables tels que la côte de Granit Rose et la Vallée des Saints, qui renforcent l’attrait touristique du territoire.
Plélauff, possède un riche patrimoine historique, notamment grâce à la chapelle Notre-Dame de la Croix, dont l’origine remonte au XVe siècle. Cette chapelle, emblématique de la commune, est reconnue pour son jubé remarquable, classé aux monuments historiques. Elle témoigne de l’architecture religieuse bretonne et des traditions locales.
Le département des Côtes-d’Armor bénéficie d’une richesse économique diversifiée, mêlant agriculture, pêche et tourisme. Sa localisation côtière favorise le développement des activités maritimes, tandis que l’industrie et les services contribuent à l’emploi local. La filière forestière, essentielle, soutient également l’économie en valorisant les ressources naturelles.
L’accès au massif forestier est aisé, car accessible par une piste forestière d’un côté et une route goudronnée de l’autre, ces différents accès permettent l’exploitation du massif avec facilité.
La commune de Plélauff est incluse dans la Sylvoécorégion (SER) A11 « Ouest-Bretagne et Nord-Cotentin », région forestière 56.4 dite « Bretagne centrale » ou « Montagnes noires ». Dans la SER Ouest-Bretagne, les mélanges de futaie feuillue et de taillis dominent, avec le chêne comme essence principale, accompagné parfois de hêtre, châtaignier, bouleau et tremble.
Cette propriété se trouve à :
42 km de Loudéac
28 km de Pontivy
55 km de Saint-Brieuc
115 km de Brest
Le secteur de Séglien possède un climat de type océanique. Ce climat est caractérisé par des températures douces avec de faibles contrastes journaliers et saisonniers, des pluies abondantes et régulières. Les vents d’Ouest, fréquents et souvent forts, amènent des masses d’air humide qui butent contre les monts d’Arrée et les montagnes Noires provoquant des précipitations plus importantes sur l’intérieur des terres que sur les côtes.
Cette propriété est principalement exposée Nord – Est, l’altitude varie quant à elle de 176 m à 223 m.
La propriété est composée de quatre parcelles formant un seul et même bloc. Nous distinguons 4 types de boisements différents que je vais développer ci-dessous en quatre parties.
Une première partie composée d’une futaie régulière de douglas représentant 13 ha.
Situé sur la moitié Est de la propriété, il s’agit d’un peuplement régulier et mono spécifique. Constitué essentiellement de Douglas, on retrouve ce type de peuplement sur 40% de la surface du massif. Âgés d’une soixante d’année, la hauteur moyenne de bois d’œuvre est de 26m (comprise entre 15 et 34 m) pour une classe de diamètre moyen de 40 cm (entre 20 et 110 cm) et une densité estimée à 270 tiges /ha.
Ces bois de bonne qualité pourront être valorisés en charpente. Nous observons également un bon état sanitaire.
Une deuxième partie composée d’un taillis avec réserves feuillues et résineuses éparses tant 3.5 ha
Ce peuplement est composé d’un ensemble de zones qui sont reparties sur les contours du massif et au cœur du massif. Ce peuplement est constitué d’un taillis de divers feuillus composés de Tremble, de Chêne, de Noisetier et de Charme. Les réserves quant à elles sont constituées de Chênes et de Trembles.
L’état sanitaire est bon. Ce type de peuplement assure une diversité intéressante au sein d’un massif résineux, il permet de réduire le risque de maladie mais également d’apporter un habitat différent pour la faune sauvage.
Une troisième partie composée d’une plantation résineuse représentant 14.4 ha
Ces peuplements, plantés il y a environ 5 ans, ont une hauteur comprise entre 1,5 et 3 mètres pour des diamètres allant de 2 à 6 cm. Cette plantation se compose de deux types d’essences. L’épicéa de Sitka qui lui représente 8.25 ha et le douglas représentant 6.25 ha
Nous pouvons estimer aujourd’hui qu’elles sont sorties de la phase d’investissement, car les plans semblent avoir dépassé la concurrence des essences pionnières.
Une quatrième partie composée de zones non boisées représentant 1.6 ha
Cette partie est composée de l’ensemble des chemins du massif et des zones non boisées du fait de leurs caractéristiques géologiques.
Pédologie : les sols présents sont limon sableux, nous observons également une bonne profondeur de sol. Au vu de sa composition et da sa profondeur, nous pouvons conclure que les essences présentes sont adaptées au sol.
Le marché des forêts en France présente des perspectives prometteuses, avec des prix qui devraient continuer à progresser en raison d’une demande croissante des investisseurs, amplifiés par des marchés financiers instables. L’économie du carbone et la séquestration du carbone renforcent également l’attrait des forêts comme actifs précieux. Avec une offre limitée, la pression sur les prix augmente. Les Groupements forestiers d’Investissement (GFI) exercent une forte influence, notamment sur les grandes surfaces.
Ce massif forestier présente un potentiel d’investissement intéressant, avec des bois à différentes maturités qui mettent en évidence un cycle de régénération durable.
Le Douglas s’affirme aujourd’hui comme une essence essentielle pour l’industrie du bois en France, notamment en raison de sa robustesse et de sa capacité à répondre aux exigences de la construction. D’autre part, l’épicéa de Sitka joue un rôle significatif dans des secteurs plus spécialisés, tels que la papeterie et la lutherie, grâce à ses caractéristiques techniques appréciées. La combinaison de ces deux essences crée une synergie avantageuse pour le secteur forestier. Le Douglas, à la fois solide et polyvalent, s’associe à l’épicéa pour répondre à une demande variée, allant de la construction à des applications industrielles spécifiques. Cette coopération contribue à la compétitivité et à la diversité des peuplements.
Plusieurs itinéraires sylvicoles s’offrent à vous pour l’entretien de cette forêt.
Dans les peuplements de douglas, nous conseillons de continuer l’exploitation en futaie régulière afin d’obtenir une récolte de bois de qualité charpente. Une récolte peut être envisagée prochainement, soit par coupe définitive, soit par coupe d’ensemencement, avec une démarche progressive pour favoriser la régénération. Compte tenu de la difficulté de régénération du Douglas, un reboisement en mélange pourrait s’avérer nécessaire pour atténuer les impacts sanitaires.
La partie plantation quant à elle à besoin d’un suivi régulier au vu du dynamisme de la végétation concurrente. Une première éclaircie pourra intervenir d’ici 10 à 12 ans.
Deux valeurs d’investissement prédominent pour définir cette propriété
Valeur croissance :
La moitié du massif compte des peuplements jeunes qui vont connaître de forts accroissements de volume dans les années à venir. Cette croissance naturelle qui se moque des marchés boursier et financier permettra de faire croitre la valeur du massif mais également de rentrer dans une phase de rentabilité dans quelques années.
Valeur Rentabilité :
Cette valeur apporte une dimension financière à l’investissement forestier. Elle est représentée par des essences productive comme le douglas. Ces essences permettent un retour sur investissement rapide.