Région 

La région Limousine c’est : 

• Trois grandes régions forestières de la région administrative : les forêts du Plateau limousin, le Plateau de Millevaches, et la Châtaigneraie limousine. 
• Trois départements de surface sensiblement égales : Corrèze, Creuse et Haute-Vienne, soit une superficie de 1,7 million d’hectares. 
• Taux de boisement : 33 % (570 000 ha). Le taux de boisement de la forêt corrézienne est de 44%, soit près de la moitié de la forêt régionale.   
• Volume sur pied total des arbres vifs de la région : 105 millions de m3 sur 257 000 hectares, soit 44% de la ressource forestière française. Près de la moitié du volume régional se situe dans le département de la Corrèze. 
• Constituée majoritairement d’essences feuillus : le Chêne pédonculé, le Châtaignier qui est la troisième essence régionale et la deuxième feuillue, le Hêtre, la quatrième essence et la troisième feuillue. 
• La ressource résineuse de la région est estimée à 37 Mm³ soit 35 % de la ressource régionale. 

La forêt à vendre se trouve en Corrèze, Nouvelle Aquitaine, dans la région géographique dite :  “les Plateau Limousin”, à l’ouest du Massif central. C’est une zone de moyenne montagne qui se caractérise par ses plateaux, ses vallées profondes, ses cours d’eau et ses forêts. 

Histoire  

Le Limousin est une jeune région forestière. Avant 1830, la forêt n’occupait que les pentes les plus fortes et quelques massifs isolés sur les plateaux périphériques. Elle était majoritairement composée d’essences feuillues. Depuis plus d’un siècle, la région s’inscrit dans un contexte de profonde évolution paysagère. L’enfrichement passif ou le reboisement volontaire des espaces abandonnés par l’agriculture ont prolongé cette mutation du XIXe siècle à nos jours. Sur les plateaux, un continuum forestier peut apparaître, ce massif restant majoritairement feuillu. Sur la montagne où la forêt était absente, des peuplements de conifères se sont progressivement substitués aux pâturages extensifs. 

Pédologie 

• Les plateaux limousins c’est : une altitude comprise entre 300 et 900 m, un climat océanique bien arrosé (plus de 1 100 mm par an en moyenne). 
• Un sous-sol cristallin, d’origine métamorphique et granitique, des sols lessivés acides, à texture limoneuse souvent plus ou moins mêlée de sable. 
• La Corrèze est parcourue par de nombreux cours d’eau, la plupart prenant leur source au plateau de Millevaches comme la Vienne, la Vézère et la Corrèze, parmi les plus importants.   

La filière forêt-bois compte plus de 50 000 salariés dont plus de 30 000 dans les quatre principaux segments constituant le noyau de la filière. La sylviculture et l’exploitation forestière regroupent plus de 3 000 emplois, le sciage et le travail du bois représentent plus de 13 000 salariés, l’industrie du papier du carton à plus de 10 000 emplois et les travaux de charpente représentent plus de 4 000 employés. 

Situation 

45 km de Tulle 

47 km de Brive-la-Gaillarde  

48 km de Rocamadour   

57 km d’Aurillac 

65 km de Figeac 

132 km de Rodez 

137 km de Limoges 

Descriptif technique 

Peuplements feuillus, mélange de Chêne, de Châtaignier et de Charme sur environ 4 hectares, répartis sur trois îlots relativement accessibles. 3 hectares déboisés.  

L’essentiel de la ressource de cette forêt est constitué de moyen bois. La tendance observée dans cette zone est l’extension des peuplements résineux, tandis que les Châtaigneraies à fruits sont, au contraire, en nette régression. Cette évolution est favorable, car ceux-ci sont peu productifs du fait de leurs âges et leur dépérissement et de leur perte de vitalité.   

Par ailleurs, les peuplements en place présentent un état sanitaire se dégradant fortement. Une coupe de bois pourra être réalisée cette année ou les années à venir, sur environ 4 hectares. Ce sera donc une zone à reboiser, au vu de l’état sanitaire actuel et cela donnera droit à différents dispositifs d’aides au renouvellement pouvant aller jusqu’à 80%. Moins de 2 hectares sont issue d’une plantation.  

La régénération naturelle s’installe plutôt bien, il est intéressant de la privilégier afin de renouveler le peuplement à l’avenir.  

Des pistes forestières et un chemin rural permettent l’accès aux parcelles. La pente est relativement faible et très régulière, ce qui n’empêche pas la circulation en son sein. 

Travaux éventuels :  élargissement des anciens chemins d’exploitation, mise en vente de la coupe et exploitation, apparition des premiers semis. 

La forêt est sous le dispositif d’exonération fiscale forestière dite : Sérot Monichon afin d’obtenir la certification fiscale délivrée par la DDT. Ce dispositif s’appuie sur la présence de garantie de gestion durable prévues aux articles L124-1 à 124-4 code forestier. En l’occurrence la forêt a fait l’objet d’un CBPS : “Code de Bonnes Pratiques Sylvicoles”, un moyen simple de gérer de petites surfaces comme cela est le cas pour cette propriété. Ce document est assez facile à comprendre, il reprend les différentes parcelles forestières de la forêt et prévoit les futurs recettes et les investissements à moyen terme (10 ans) en fonction des types de peuplements.   

Avis consultant 

La forêt à vendre présente un bel investissement pour l’avenir. Elle offre une accessibilité aux parcelles. Les deux tiers de la surface seront à reboiser et peuvent faire l’objet de projets divers et intéressants et plus adaptés face au changement climatique, avec des possibilités de subventions.  

On pourrait en décliner plusieurs comme :  

• Un reboisement à majorité douglas (60% des plants) avec un mélange de 2-3 autres essences feuillues – résineuses telles que du cèdre, pin laricio de corse, érables, alisier, etc… Très bonne alternative qui permet de travailler une essence objective – principale, tout en conservant une certaine diversité par des essences secondaires présentant une complémentarité entre elles.  

Sur le plan environnemental, cette forêt est traversée par une source qui ne tarie pas. Il est essentiel de préserver ce mélange d’essences au sein de la forêt en anticipant les changements climatiques, sécheresses ou maladies qui peuvent affecter certaines espèces. Cette forêt revêt une valeur environnementale majeure dans le contexte de l’adaptation de nos forêts aux défis futurs.   

Cette propriété en vente présente un réel intérêt pour un projet label bas-carbone au vu de l’état sanitaire actuel du peuplement de Châtaigner. C’est un dispositif créé par le Ministère de la Transition Écologique qui permet aux investisseurs de bénéficier de « réductions d’émissions » grâce à des projets labellisés, en échange d’une participation financière dans des projets qui suivent une méthode approuvée.  Dans le cadre de politique RSE de certaines entreprises, cela revêt une vraie stratégie fiscale éco-responsable et fait de cet investissement une valeur fiscale indéniable.  

Le renouvellement de cette forêt présente un puits de carbone à l’avenir et la valeur environnementale de cette propriété est la valeur dominante. La diversification des essences lors du reboisement incite à participer activement à la préservation de la biodiversité dans un contexte en pleine incertitude.  

“Contribuez à un monde plus vert et durable avec un investissement forestier”