La forêt en vente se situe dans le département de la Saône-et-Loire, en région Bourgogne. Département connu pour ses vignobles, la Saône-et-Loire avec une couverture forestière d’environ 25 % n’en reste pas moins une région forestière notamment au nord du département près d’Autun où l’on trouve de très belles futaies de feuillus, mais aussi de résineux. Véritable carrefour du bois le département offre de multiples bonnes raisons d’investir dans un patrimoine forestier.
Ses qualités de bois feuillus et résineux ne sont plus à présenter, l’implantation d’une industrie consommatrice de ses bois en fait un secteur très privilégié. La filière forestière en Saône-et-Loire est un secteur dynamique et vital pour l’économie locale et la gestion durable des ressources naturelles. Elle représente un équilibre entre exploitation économique et préservation de l’environnement, offrant des perspectives de développement durable pour les générations futures.
En Saône-et-Loire, le chêne et le vignoble jouent des rôles complémentaires et importants. Le chêne, en tant qu’essence forestière, est essentiel pour l’écosystème et l’économie forestière, tandis que le vignoble est une pierre angulaire de l’économie agricole et touristique de la région. Le chêne, en fournissant du bois de haute qualité pour la tonnellerie, joue un rôle clé dans le développement et la renommée des vins de la région. La gestion durable des forêts de chênes et des vignobles assure non seulement la pérennité des ressources naturelles, mais aussi la prospérité économique et touristique de la Saône-et-Loire. Ce sont des éléments indissociables de l’identité régionale Bourguignonne.
– 25 km de Mâcon
– 40 km de Chalon sur Saône
– 50 km de Paray le Monial
– 70 km de Montceaux les Mines
Cette forêt en vente est accessible par un chemin forestier praticable, celui-ci traverse la propriété. D’un point de vue topographique, la pente est relativement faible 15% en moyenne et régulière ce qui facilite la circulation en son sein.
1- La futaie de chêne : Ce peuplement est présent sur 2 ha. On y retrouve des chênes majoritairement avec de beaux diamètres 50-55 cm en moyenne. La qualité des bois est plutôt de bonnes venues et les hauteurs de bois d’œuvre varient entre 4 et 15 mètres. La densité est assez faible 35 arbres à l’hectare. Ce ci est dû à une récente coupe d’amélioration où le taillis et quelques réserves ont été exploitées. La régénération est présente à certains endroits, mais la ronce est plus fortement représentée suite à la coupe de bois. Des travaux sont à envisager.
2- La régénération de robinier : D’une surface de 1,5 ha, ce tènement est issu d’une coupe de robinier cette dernière année. La régénération s’y est installée afin de redémarrer un cycle de production de piquet et de bois d’œuvre de cette même essence. Cette régénération est plutôt hétérogène suivant les endroits.
3- Le taillis : Ce peuplement de 1 ha est sous-exploité, un important capital de bois de chauffage est présent sur pied. On y trouve du feuillu mélangé avec du charme, du chêne, du robinier, du frêne.
Vous l’aurez compris, cet investissement petit par la surface, offre une multitude de peuplements et différentes approches sylvicoles. Il y a clairement beaucoup de possibilités d’orientation pour cette forêt.
Il me semble intéressant pour chaque type de peuplement de :
1 – Réaliser un broyage des cépées de robinier, afin de redynamiser la repousse et de profiter d’une meilleure répartition de la régénération par cette opération. Le fait de broyer ces tiges va permettre la prolifération de cette essence.
2 – Réaliser un petit prélèvement de bois de chauffage dans la zone de taillis, tout en définissant un nombre de 50 à 60 arbres / hectare de bois d’avenir à favoriser dans le futur afin de produire du bois d’œuvre et en essayant de diversifier les essences.
3 – Sur un laps de temps d’un an, surveiller le développement de la régénération de chêne, sur les zones où elle présente, l’accompagner en limitant l’accroissement de la ronce. Cela peut se faire sans gros matériel. On peut également envisager le broyage complet de la ronce cet automne afin d’observer si la régénération s’installe et même penser à reboiser certaines zones si celle-ci ne venait à s’y installer.
Cette forêt à vendre peut-être le bon moyen pour un néophyte de la forêt de réaliser un premier petit investissement forestier et pouvoir développer ses capacités à gérer plusieurs types de peuplements à croissances variables. Ce qui permet également d’étaler des revenus réguliers. La récolte des robiniers se fera sur des cycles assez courts, quant au taillis lui, se fera sur des périodes un peu plus longues et la futaie de chêne, elle suit un très long cycle de production. Cet investissement présente une belle valeur patrimoniale qui saura se transmettre de génération en génération. La valeur croissance est également très présente avec une multitude de peuplements en devenir.