La propriété en vente se trouve près de Massiac, située dans la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Massiac est une charmante commune au cœur de l’Auvergne, surnommée « porte sud de l’Auvergne ». Entourée de montagnes, elle est idéale pour les amateurs de nature et de randonnées, notamment dans les Monts du Cantal et les Gorges de l’Alagnon, parfaites pour les balades et la pêche. Le patrimoine de Massiac inclut l’église gothique Saint-André, datant du XIIIe siècle, et divers vestiges industriels liés au chemin de fer.

La gastronomie locale est riche, avec des fromages d’Auvergne (Saint-Nectaire, Cantal, Bleu d’Auvergne) et des plats traditionnels comme la truffade. La ville propose des marchés et des foires où l’on découvre des produits locaux, ainsi que des événements culturels comme le Festival des Hautes Terres, célébrant la culture rurale et la musique traditionnelle.

Aux alentours, des sites notables enrichissent la région : Saint-Flour, ville d’art et d’histoire avec sa cathédrale ; Lavaudieu, l’un des « Plus Beaux Villages de France», réputé pour son abbaye ; et Blesle, également classé parmi les plus beaux villages avec ses maisons à colombages. Massiac est ainsi une destination parfaite pour le patrimoine, la gastronomie et les paysages naturels auvergnats.

La propriété à vendre se situe : 

• 20 km de Brioude
• 30 km de Saint Flour
• 40 km d’Issoire
• 80 km de Clermont-Ferrand
• 90 km d’Aurillac

Descriptif technique : 

Cette propriété forestière d’un seul tenant, s’étendant sur 70 hectares, offre un très beau cadre naturel en pleine Auvergne à l’image des causses du Larzac. Située entre 800 et 900 mètres d’altitude, elle présente une topographie variée, allant de plateaux doux à de fortes pentes, qui ajoute un charme authentique et diversifié au paysage.

Le propriétaire a entrepris des aménagements significatifs pour faciliter l’accès à toutes les zones de la forêt, notamment dans un but cynégétique, en optimisant la desserte pour la chasse et la gestion du gibier. Le massif est aussi séparé en deux tènements par une route goudronnée, ce qui permet l’accès à des camions type grumier lors d’exploitations forestières. Cette forêt bénéficie d’une pluviométrie annuelle oscillant entre 700 et 800 mm, assurant un environnement favorable pour la croissance d’une végétation dense et variée, idéale pour la faune sauvage.

Cette propriété fait l’objet d’un passé historique riche, remontant au 16e siècle, on y retrouve les différents propriétaires qui se sont succédé sur les 5 derniers siècles.

La propriété est dotée d’un Plan Simple de Gestion (PSG) agrée jusqu’à fin 2027. Il y a également une certification PEFC présente sur le massif.

D’un point de vue peuplement, là aussi, nous retrouvons une hétérogénéité très marquée dû à la topographie du massif.

1- Les taillis / mélange futaie et taillis :

Ces zones représentant 25 hectares, sont principalement composées de chêne accompagné par d’autres feuillus tel que le châtaignier, le merisier, le frêne, l’érable sycomore. Les arbres de futaie plutôt de diamètre variable entre 20 et 60 cm ont une fût relativement court (1 à 3 mètres) ne permettant pas de réaliser de bois d’œuvre. La hauteur total de cette strate est de 10-12 mètres. 

Le taillis lui est plus ou moins dense selon les zones, les diamètres varient entre 5 et 15 cm et leurs hauteurs ne dépassent guère les 10 mètres. La qualité de ces peuplements est majoritairement du bois de chauffage.

2- Les landes :

D’une surface de 17 hectares, cette zone constitue principalement le plateau de la propriété et le coteau sud de la propriété, on y retrouve une végétation herbacée (ronciers et hautes herbes) et arbustive tel que du genêt, des saules. Les sols sont rocheux et secs ce qui ne permet pas la réalisation de gestion forestière sur ces tènements. En revanche, ils sont très adaptés à la partie cynégétique où l’on observe bon nombre de traces de gibier et des habitats pour le sanglier.

3- Les plantations de pins noir d’Autriche : 

La propriété comprend un secteur de 17 hectares reboisé en pin noir d’Autriche, dans le cadre du Fonds forestier national. Ce reboisement, réalisé pour restaurer et valoriser le couvert forestier, apporte une nouvelle dynamique à l’écosystème local, grâce aux qualités de cette essence robuste et bien adaptée aux conditions locales. Le pin noir d’Autriche, connu pour sa croissance rapide et sa résistance, contribue non seulement à la stabilisation des sols, mais aussi à la biodiversité de la forêt, en offrant un habitat pour la faune locale tout en assurant un renouvellement durable de la ressource forestière. Elles ont été réalisées en 1967 par la Somival, la densité de plantation était de 2500 arbres / ha soit du 2m par 2m donc très dense, s’en est suivi des regarnis et des dégagements de plantation sur les 3 années suivantes. 

Aujourd’hui cette plantation de 57 ans présente des arbres dont la croissance a été très limité par la station très peu productive. Les diamètres sont de 20 à 35 cm et les hauteurs culminent entre 15 et 18m. Ce peuplement est de faible, qualité palette – trituration malgré les éclaircies réalisées successivement. Il sera important de réagir sur ce tènement afin de pouvoir régénérer ces espaces par d’autres essences plus adaptées.

4- Les sapinières

Les sapinières représentent une surface de 9 hectares. Elles sont également issues du FFN avec le même programme de travaux. La densité de peuplement est un peu moins dense que le pin, celle-ci est de 1100 arbres / ha ce qui correspond à du 3 m par 3 m. On note également que ces plantations ont eu lieu en interbandes. Leur croissance a été meilleure que sur le pin, les diamètres peuvent varier de 20 à 45 cm, la hauteur quant à elle se situe autour de 20-22m. Les éclaircies ont également été réalisées. L’état sanitaire de la sapinière se dégrade par bouquet, il sera impératif de réagir rapidement semblablement par une coupe sanitaire dans un premier temps puis si l’état sanitaire ne se stabilise pas, il faudra envisager la coupe définitive du peuplement et ainsi procéder au reboisement de l’entité. La qualité du peuplement est bonne, on retrouve une bonne proportion de bois destiné à la charpente. Les bois secs eux seront destinés à la trituration.

5- Les sols à reboiser

Ces 3 hectares sont issus de la récolte du peuplement de douglas suite à une forte éclaircie afin de régénérer cette zone. Cette régénération n’a pu se développer pour plusieurs causes, un apport en lumière trop important favorisant la reprise de la ronce et par conséquent étouffant les semis de douglas. Autre cause, la forte pression du gibier qui n’a laissé aucune chance aux faibles semis qui se sont installés. L’exploitation des quelques douglas restants est en cours. Le sol sera donc nu.

Aspect cynégétique :

L’aspect cynégétique de cette propriété est très important, le gibier exerce une forte pression sur le secteur nuisible au renouvellement des peuplements. La forêt est une chasse privée mais le droit de chasse est confié à L’ACCA locale, un bail écrit existe et est reconductible ou non chaque année cynégétique.

Un plan de chasse est existant sur cette propriété. Celui-ci s’étendant sur 150 hectares dont ces 70 hectares, il faisait apparaître les prélèvements saisonniers suivants : 2 cerfs, 3 biches, 5 chevreuils et 2 indéterminés.

Au vu de la pression des cervidés sur la propriété et de la volonté de procéder à la régénération, les demandes d’augmentation de bracelets peuvent être apportées auprès de la fédération de chasse.

Avis consultant :

La Haute-Loire est un département prisé pour la chasse, grâce à la diversité de ses paysages et de sa faune sauvage. Avec ses vastes forêts, ses plateaux, ses vallées et ses montagnes, la région offre des terrains de chasse variés, favorables à de nombreuses espèces de gibiers et attire les chasseurs de toute la France.
Les forêts de Haute-Loire abritent une faune abondante, allant des grands cervidés, comme le cerf et le chevreuil, aux sangliers, renards et blaireaux. Sur les plateaux et les zones de moyenne montagne, le lièvre et le faisan sont courants, tandis que le petit gibier comme la perdrix et la bécasse est prisé dans les zones plus ouvertes.

La chasse en Haute-Loire contribue également à l’économie locale. En attirant des chasseurs extérieurs, elle favorise le tourisme rural, les séjours de chasse et soutient les gîtes, commerces et restaurants des zones rurales. Les pratiques respectueuses de l’environnement et bien encadrées font de la chasse en Haute-Loire une activité importante, ancrée dans les traditions et valorisée par les communautés locales.

Cette propriété bénéficie d’un accès avantageux via sa proximité (30 min) de l’A75 reliant Clermont-Ferrand à Montpellier.

D’un point de vue forestier, la faible qualité des peuplements ne permet pas de mettre en avant la productivité de ce massif. Mais il peut tout de même être améliorable à long terme avec l’implantation de nouvelles essences en remplacement du sapin qui affiche ses limites et le pin noir d’Autriche qui n’a pas les ressources nécessaires pour se développer. 

Le PSG avait mis en avant l’utilisation du cèdre de l’Atlas qui sera plus adapté au changement climatique. Je pense que c’est la meilleure alternative. Et pourquoi pas en mélange avec d’autres résineux tels que le douglas californien et le mélèze ainsi que quelques feuillus divers. Suivant vos objectifs, le renouvellement peut se faire en plein sur toute la surface concernée, ou bien par « parquet » dans le but de former plusieurs entités d’âges différents. Cela peut se mettre en perspective avec une obligation d’équilibre sylvo-cynégétique.

Vous l’aurez bien compris, la valeur loisir de cet investissement est très forte, le gibier aussi bien petit que Grand Est implanté sur cette propriété forestière en vente. L’alternance des peuplements y joue un grand rôle entre futaie résineuse, taillis feuillus, landes broussailleuses, le terrain de jeu y est parfait afin de profiter de belles journées d’automne entre amis. Les accès sont nombreux et permettent d’accéder à l’ensemble de la propriété. De plus, la régulation des populations de gibier permettra d’envisager plus sereinement le renouvellement de la forêt.

L’autre atout de cette propriété est la valeur fiscale. En effet, l’acquisition d’un tel investissement permet d’accéder à des avantages fiscaux intéressants pour les investisseurs. Tout d’abord, une réduction potentielle de 115 500 € est applicable sur l’assiette taxable dans le cadre de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Par ailleurs, pour les transmissions à titre gratuit, une exonération de 75 % de la valeur de cette propriété forestière permet de ramener sa base imposable à environ 38 500 €. Pour bénéficier de ces avantages fiscaux, le propriétaire s’engage à gérer durablement les ressources forestières via un plan simple de gestion (PSG), un document clé pour une sylviculture responsable qui d’ailleurs est déjà en place sur ce massif. De plus, pendant la période de détention de la forêt, le propriétaire de cet investissement peut accéder à divers crédits d’impôt, soutenant ainsi un investissement engagé dans la filière forestière.

« Investissez dans une forêt : un patrimoine qui rapporte, protège et fait grandir vos avantages fiscaux tout en offrant des terrains de chasse exceptionnels. »