Propriété forestière de 41 ha avec palombière dans le Lot-et-Garonne

  • 596 750€
Tonneins
Croissance Patrimoine

Propriété forestière de 41 ha avec palombière dans le Lot-et-Garonne

Tonneins
  • 596 750€

Vue d'ensemble

  • 200
  • Mandat
  • Chêne
  • Essences principales
  • Nord-Est
  • Exposition principale

Détails

  • Prix: 596 750€
  • Surface : 41 hectares
  • Pluviométrie: 700-800 mm/an
  • Exposition principale: Nord-Est
  • Essences principales: Chêne
  • Mandat: 200

Description

La propriété forestière en vente se situe dans Le Lot-et-Garonne, département français situé dans la région Nouvelle Aquitaine, au sud-ouest de la France. Il tire son nom des deux rivières principales qui le traversent : le Lot et la Garonne. Connu pour son cadre rural, son patrimoine historique et sa richesse agricole, le Lot-et-Garonne est un territoire paisible, caractérisé par des paysages variés, entre plaines, collines et vallées fluviales.

Le département est traversé par la Garonne, qui influence fortement l’économie et le mode de vie de ses habitants, notamment dans les vallées fertiles. Le climat y est globalement tempéré, avec des influences océanique et méditerranéenne, ce qui en fait une région propice à l’agriculture. Celle-ci est l’un des piliers économiques du département qui est connu pour la culture du pruneau d’Agen, des fruits et légumes, ainsi que la viticulture. L’élevage et les productions agricoles diverses jouent également un rôle important.

La gastronomie est un atout fort du Lot-et-Garonne. En plus des pruneaux, la cuisine locale valorise les produits du terroir tels que le foie gras, le magret de canard, et les vins régionaux. La région est également connue pour ses marchés où l’on peut déguster des produits frais.

La forêt à vendre se situe à :

  • 20 km de Marmande
  • 50 km de Agen
  • 60 km de Bergerac
  • 100 km de Mont de Marsan
  • 110 km de Bordeaux

Descriptif technique :

Cette propriété forestière de 41 hectares, d’un seul tenant, est régie par un Plan Simple de Gestion (PSG) établi pour une période de 15 ans (2017-2032).

L’accès à la forêt est facilité par une piste principale située à l’ouest, à partir de laquelle de nombreux chemins forestiers desservent les autres parties du massif, assurant une exploitation facile et efficace.

Sur le plan topographique, on trouve un petit plateau à l’ouest suivi d’une pente modérée (entre 5 et 15 %) sur 80 % de la surface, ce qui n’entrave en rien l’exploitation forestière.

Le climat de la région est de type océanique dégradé, avec des hivers doux et peu de jours de gel, ainsi que des étés chauds pouvant atteindre 40 °C. La température moyenne annuelle est de 14 °C et les précipitations, bien que réparties tout au long de l’année, restent faibles avec environ 800 mm par an, augmentant ainsi le risque de déficit hydrique pendant les mois de juin à septembre.

Des analyses pédologiques ont révélé que le sol est profond, d’au moins 1 mètre, sans présence de matériaux grossiers. Il se compose de trois couches distinctes : une première couche de 25 cm limono-argileuse, une deuxième de 20 cm argilo-limoneuse, et une dernière couche entièrement argileuse. Ce type de sol présente un fort potentiel de production forestière.

La propriété est ancienne et une partie de la forêt était autrefois exploitée pour le bois de chauffage. Des zones de cultures et une petite partie viticole faisaient également partie du domaine, mais les terres ont été laissées à l’abandon et se sont enfrichées, reconnaissables à leur jeunesse et à une qualité inférieure.

Depuis 30 ans, le massif n’a bénéficié d’aucune gestion sylvicole, les dernières coupes sont peu visibles, et aucun document de gestion antérieur n’a été retrouvé, à l’exception des aménagements réalisés autour de la palombière.

Composition du massif forestier :


1- Les futaies de chêne (34,5 ha)

Le peuplement dominant, couvrant environ 34,5 hectares, est constitué principalement de chênes. La gestion de cette chênaie, initiée il y a sept ans avec la mise en place du PSG, a permis d’orienter la valorisation de cette forêt. Les futaies sont réparties en plusieurs zones selon leur type de peuplement.

1.a- Chênaie à dominante bois moyen (23 ha) : Majoritairement composée de chênes de taille moyenne (diamètres entre 40 et 45 cm) avec un volume de bois important (18 à 23 m² de surface terrière). La qualité est globalement bonne avec des troncs de 6 à 15 m et des houppiers bien développés, souvent utilisés pour le bois de chauffage. Des éclaircies ont été réalisées, prélevant environ 15 % du volume, principalement du taillis et des arbres dominés ou non conformes.

1.b- chênaie gros bois (5 ha) : Composée de chênes avec des diamètres dépassant les 60 cm et une surface terrière de 7 à 12 m². La qualité des bois est bonne, avec des troncs de 7 à 13 m, et une forte proportion de bois de chauffage. Une coupe d’ensemencement a été réalisée pour favoriser la régénération en dosant la lumière.

1.c- Chênaie pauvre (5 ha) : Située en partie plateau, ce sont d’anciennes terres agricoles, les chênes y sont de faible qualité en raison d’une densité de plantation insuffisante et d’une absence de gestion sylvicole. La qualité des troncs en bois d’œuvre est limitée (2 à 5 m), mais certains baliveaux peuvent être valorisés avec des travaux d’amélioration.

1.d- Gaulis de chênes (2,5 ha) : Régénérées naturellement après une coupe définitive, ces jeunes tiges de chêne et de pin maritime (7 à 10 m de hauteur, 5 à 10 cm de diamètre) nécessitent une sélection pour passer au stade de perchis.

2- Plantations (4 ha)

Situées au sud et au sud-est, ces plantations, de moins de deux ans, couvrent 4 zones distinctes. Une partie de 0,5 ha a été reboisée en robinier, tandis que les 3,5 ha restants ont été replantés avec 10 à 12 essences, dont le pin, qui a mieux repris que le chêne et autres feuillus. Des interventions sont nécessaires pour assurer la pérennité de ces plantations face aux défis climatiques et la concurrence de la végétation arbustive.

3- La palombière (2 ha)

Typique du sud-ouest, la palombière, une installation souvent perchée dans les arbres, permet de suivre la migration des palombes. Cette zone, non exploitée, est dédiée à la chasse traditionnelle et reste intacte pour préserver cette activité en harmonie avec la nature. On y retrouve un réseau de tunnels camouflés et un ancien bâti réaménagé pour l’activité avec des pièces dédiées aux repas conviviaux, dortoirs et pour principal élément : le poste permettant d’observer l’ensemble de la zone et en assurant également le fonctionnement des appelants par des systèmes de câbles aériens relier aux arbres de la futaie où sont installées les appelants.

Enfin, une ligne électrique traverse le massif du sud au nord, avec une emprise d’environ 6 000 m².

Avis consultant : 

Cette propriété forestière à vendre constitue un investissement patrimonial de premier ordre. Le propriétaire actuel, soucieux de préserver l’avenir des forêts, a entrepris une gestion proactive de ce massif laissé à l’abandon pendant plusieurs décennies. Son objectif a été d’instaurer une gestion sylvicole dynamique tout en conservant le caractère original de la forêt, notamment la futaie de chênes. L’amélioration générale de la qualité du peuplement reflète cette volonté de valoriser le bois, tant en qualité qu’en production. Depuis la mise en place du Plan Simple de Gestion (PSG), l’accent a été mis sur l’amélioration et le renouvellement de la chênaie, guidés par une gestion prudente et réfléchie.

En ce qui concerne la gestion sylvicole adoptée, l’irrégularisation des peuplements a été appliquée à la majeure partie du massif, constitué principalement de chênes de taille moyenne, où cette approche est plus aisément réalisable.

Dans les zones de chênes de gros bois, l’objectif principal reste le renouvellement du peuplement, poursuivant ainsi une futaie régulière classique de chênes. Les reboisements, à moyen terme, devront également suivre ce modèle de futaie régulière.

La diversité des types de peuplement permet de répartir les dépenses et les revenus dans le temps. Les rentrées d’argent issues de la vente de bois permettront de financer les investissements sylvicoles, voire de générer du cash-flow. De plus, la location de la palombière peut offrir des revenus supplémentaires, soit pour être réinvestis dans les travaux sylvicoles, soit pour constituer des gains nets.

Les objectifs de gestion sont axés sur l’irrégularisation du peuplement, une stratégie prometteuse compte tenu du potentiel écologique du site, de la qualité actuelle de la chênaie, et de la vigueur de la régénération. Il sera crucial de suivre attentivement ce renouvellement par des travaux réguliers afin d’assurer la pérennité de ce massif forestier.

Posséder et gérer une chênaie, c’est également participer à la conservation d’un patrimoine naturel rare et précieux. Une chênaie n’est pas qu’un espace vert ; c’est une partie d’un héritage qui traverse les générations. En protégeant et en entretenant ces forêts, on assure la transmission d’un trésor écologique et culturel aux générations futures.

En somme, la valeur patrimoniale d’une chênaie réside dans son rôle fondamental pour la biodiversité, son importance historique et culturelle, et sa contribution économique à travers la gestion durable des ressources. Préserver une chênaie, c’est participer à la sauvegarde d’un patrimoine naturel irremplaçable, garant de la richesse de nos paysages et de notre culture.

Valeur patrimoine

De plus la chasse à la palombe est bien plus qu’une activité sportive ou alimentaire dans le sud-ouest de la France. Elle est un événement social et culturel qui réunit souvent des familles et des amis dans une ambiance conviviale. Les palombières sont parfois de véritables « campements », où l’on passe des journées entières à observer, discuter et transmettre les savoir-faire de génération en génération. La palombière fait donc partie intégrante du patrimoine régional.

Cette propriété forestière en vente dispose d’un stock de bois en pleine croissance, avec une majorité de bois de taille moyenne, garantissant la durabilité du peuplement et la production de bois sur les décennies à venir. La gestion sylvicole de ce domaine permet d’accroître à la fois la quantité de bois, en termes de volume, et la qualité, en termes de valeur économique. Cet investissement forestier présente ainsi une valeur croissance indéniable avec un potentiel d’avenir.

“Regardez votre patrimoine grandir au rythme de la nature.”

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