Situé sur la commune de Collandres, en plein cœur du département du Cantal (15), cette ancienne coupe forestière de 55 hectares offre un potentiel rare à la croisée des usages agricoles, environnementaux et forestiers. Le site, libre de toute occupation, est accessible par piste et bénéficie d’un bon maillage interne. 

Fiscalité et avantages de la forêt

Ce bien atypique représente une opportunité foncière à haute valeur stratégique. 
D’une part, il bénéficie d’une demande de défrichement déjà réalisée, ouvrant la voie à une reconversion en pâture ou à une mise en valeur agricole (notamment pour de l’élevage bovin extensif, typique du secteur). D’autre part, son abandon partiel offre une richesse écologique remarquable, propice à la biodiversité. Des projets de valorisation environnementale, via des financements de type label Bas Carbone ou biodiversité positive, y sont envisageables. Enfin, un projet de reboisement peut être élaboré à moyen terme pour reconstituer une couverture forestière productive. Un bien polyvalent, adapté aux profils agricoles, patrimoniaux ou environnementaux. 

Descriptif technique

Superficie : 55 ha 13 a 66 ca (ancienne coupe non reboisée) 

Statut : demande de défrichement acceptée 

Usages possibles : reconversion agricole / maintien en friche naturelle / reboisement 

Localisation : Collandres (15), à proximité du PNR des Volcans d’Auvergne 

Accessibilité : piste carrossable, accès RD30 

Sol : volcanique, fertile, bien structuré 

Particularité : vestiges de deux burons traditionnels, marquant l’identité pastorale du site 

Zonage : Natura 2000, ZNIEFF, présence de cours d’eau  

Avis consultant

Ce foncier n’est pas une forêt à proprement parler, mais une page blanche dans un environnement rural structuré, offrant trois orientations stratégiques : 

Agricole : retour à l’herbe et à l’élevage, sans contraintes forestières  

Écologique : maintien de la friche pour la biodiversité, potentiel de financement environnemental 

Forestier : le site offre un bon potentiel pour un projet de reboisement, notamment en raison de la qualité des sols volcaniques et de la topographie homogène. Un investissement forestier réfléchi pourrait permettre de reconstituer un couvert productif à moyen terme, en l’inscrivant dans une logique de sylviculture durable ou de captation carbone certifiée.