Située sur la commune de Llauro, dans les Pyrénées-Orientales, cette forêt de 14 hectares répartie en deux blocs distincts culmine à 470 mètres d’altitude et bénéficie d’une exposition principale nord-est sur son principal tenant de 11 hectares. Elle se compose majoritairement de Chênes lièges et de Chênes verts, avec un accès aisé, un potentiel en bois de chauffage et un cadre propice aux usages forestiers, patrimoniaux et de loisir.
L’investissement dans cette forêt peut permettre de bénéficier d’un programme mutualisé de remise en production du liège, avec un coût réduit à 800 €/ha, contre 3 000 €/ha en moyenne, ceci grâce à l’adhésion à une association locale (60 €/an). Cette aide couvre les travaux essentiels comme le débroussaillage, l’entretien et la levée du liège, facilitant une revalorisation durable de la parcelle.
À terme, les revenus issus du liège (à partir de la 3e levée, soit 25 à 30 ans) peuvent atteindre 2 000 à 3 000 €/ha, tout en contribuant à la filière écologique du liège et à la préservation d’un patrimoine forestier méditerranéen emblématique.
Cette forêt se compose de deux principaux tenants pour une surface totale de 14,67 hectares.
Au nord, trois parcelles adjacentes couvrent environ 11 ha, facilement accessibles grâce à un chemin carrossable traversant du nord au sud, et bordées sur 400 mètres par une route départementale. L’orientation nord-est assure une bonne exposition pour le développement forestier. Ce bloc est essentiellement peuplé de Chênes lièges (15 à 35 cm de diamètre, 4 à 10 m de hauteur), accompagnés de chênes verts bien répartis, avec une concentration au nord où subsistent d’anciens chemins d’exploitation. Environ 1 hectare est occupé par des châtaigniers, renforçant la diversité des essences. Le relief présente une pente douce à modérée (10 à 20 %), avec une partie plane sur un plateau et un fond de vallée traversé par un ruisseau temporaire.
À 150 mètres au sud, un second tenant d’un peu plus de 3 ha forme un seul bloc orienté sud-est, traversé par une piste centrale. Le peuplement est également dominé par le chêne-liège (10 à 30 cm de diamètre, 2 à 8 m de hauteur), avec quelques chênes verts et une végétation de bruyère. Le terrain est en pente homogène, autour de 20 %.
Cette propriété présente un potentiel intéressant pour un projet sylvicole, écologique ou patrimonial, notamment autour de la valorisation du liège.
Les interventions sylvicoles recommandées pour valoriser ce type de forêt comprennent des éclaircies, l’élagage de certains arbres, et la levée du liège. Lorsque le couvert est clair et le sous-bois à base de bruyères devient dense, un débroussaillement mécanique est alors suggéré. Ces actions visent à remettre en valeur des peuplements souvent négligés au fil des années.
En termes de production en volume par hectare et par an, cela reste plutôt faible sur ce type de station, le modèle économique ne doit pas être basé uniquement sur la récolte de bois de chauffage. Toutefois, des coupes d’éclaircies pourront générer des petits revenus de vente de bois de chauffage, ou alors servir pour de l’autoconsommation. Il est important de noter que la qualité du liège récolté peut être affectée par divers facteurs, nécessitant ainsi une première levée de liège (démasclage) comme intervention de valorisation. Les récoltes suivantes de liège se feront tous les 10 à 15 ans, en fonction de la croissance du liège.
En conclusion, l’investissement dans une forêt de chêne-liège, bien qu’il implique des interventions sylvicoles ciblées pour la remise en valeur des peuplements, présente de réelles perspectives économiques grâce à la diversité des débouchés, tant pour le bois de chauffage que pour le liège, tout en contribuant à la valorisation d’un patrimoine naturel situé dans un cadre paysager de qualité.
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