Située dans la région Grand Est, cette forêt de 30 hectares se trouve en Haute-Marne, à proximité de Saint-Dizier. Cette petite ville, d’environ 20 000 habitants, est bien connue des passionnés d’aviation. En effet, elle abrite la base militaire 113, un point stratégique pour le décollage des avions de chasse Rafale. Cette base constitue également le plus grand employeur de Haute-Marne, avec plus de 1 800 salariés.
Sur le plan naturel, le massif forestier en vente est situé dans la sylvoécorégion B51, dite « Champagne humide ». Cette région, principalement agricole, est réputée pour la richesse et la profondeur de ses sols. Elle se distingue par la présence de grands lacs, comme le lac du Der, créés sur la Seine et l’Aube pour réguler les crues et éviter les inondations en aval, notamment à Paris. Ces étangs couvrent environ 5 000 hectares dans la région.
Vente de 100 % des parts du groupement forestier. Le massif forestier, d’un seul tenant, est facilement accessible via un chemin privé. L’altitude varie entre 125 et 170 mètres, avec une exposition principalement orientée au nord. Le relief est marqué sur environ 50 % de la surface, le reste de la parcelle étant relativement plat. L’ensemble de la surface est exploitable mécaniquement. Les précipitations annuelles moyennes varient entre 600 et 1 000 mm, avec une température moyenne de 11 à 13 °C. Sur le plan géologique et pédologique, le massif présente une grande diversité de contextes, avec des sols considérés comme productifs.
Les peuplements sont majoritairement constitués de « mélange futaie et taillis ». La densité des réserves varie selon les secteurs. Au cœur du massif, une zone d’environ 7 hectares est composée exclusivement de taillis. Globalement, les peuplements ont manqué d’entretien ces dernières décennies. Dans les zones de futaies, un rajeunissement progressif du peuplement sera nécessaire. Dans les zones de taillis, une coupe rase suivie d’un reboisement pourrait être envisagée pour optimiser la surface forestière et favoriser le stockage du carbone.
En termes de volume et d’essences, le massif est principalement composé de Chêne, accompagné de Frêne, de Tilleul, d’Érable et d’Acacia, entre autres. Plus de 15 essences différentes y sont présentes. Le volume total, toutes qualités confondues, dépasse les 4 000 m³. La forêt a fait l’objet d’un inventaire en plein des tiges de qualité bois d’œuvre.
Cette propriété forestière offre un potentiel de développement certain. Bien qu’elle ait été peu entretenue au cours des dernières décennies, elle représente une réelle opportunité pour un forestier capable d’en percevoir la valeur. Les sols forestiers y présentent un bon potentiel. Sur les deux tiers de la surface, de belles tiges sont déjà présentes et ne demandent qu’à être mises en valeur. Pour le reste de la surface, le futur propriétaire pourra envisager un reboisement, potentiellement aidé par des subventions. Ce massif peut devenir un véritable projet d’investissement, avec un potentiel de revalorisation et d’optimisation à moindre coût.
L’acquisition par le biais d’un rachat de parts de groupement forestier offre divers avantages, notamment une fiscalité optimisée par rapport à une vente de parcelles forestières dite ‘classique’. En effet, il permet bénéficier de droits d’enregistrement fortement réduits, à un montant forfaitaire de 125 euros, lors de la signature de l’acte. De plus, l’un des principaux avantages réside dans la facilité de transmission des parts entre héritiers.
Valeur refuge :
Dans le contexte politique et économique actuel, l’intérêt pour la forêt en tant que valeur refuge n’a jamais été aussi marqué. Les arbres sont indifférents aux fluctuations politiques, aux soubresauts de la bourse et aux aléas économiques.
Valeur croissance :
Comme souligné dans l’avis consultant, la valeur croissance semble être la deuxième caractéristique de cette propriété. À court terme, elle ne générera pas de gros revenus. Cependant, à moyen et long terme, avec des investissements modestes, elle offre un véritable potentiel de valorisation.