Région

Cette propriété rurale située à l’ouest du parc naturel régional du Livradois-Forez, parc naturel régional situé en Auvergne, en France. D’une superficie de plus de 320 000 hectares, le Parc Naturel Régional Livradois-Forez, situé à l’est de Clermont-Ferrand s’étend sur deux départements d’Auvergne que sont le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Au gré de ses sentiers de randonnées ou de ses routes tranquilles, l’on y découvre des paysages paisibles alternant forêts de conifères de sapin / d’épicéa et de douglas, prairies vertes et hautes chaumes. La forêt dans ce secteur représente 30% du territoire, dont près de 95% sont des propriétés privées. Cela témoigne de la forte valeur patrimoniale de la forêt dans le Livradois Forez, région rurale et plus particulièrement forestière, regorgeant de nombreuses unités de transformation du bois et qui valorise toutes les qualités de bois résineux pâte à papier, palette, charpente et même poteaux électriques, produit phares du Livradois nécessitant des bois de qualité que l’on retrouve ici.

Situation

• 40 km d’Ambert
• 50 km de Clermont Ferrand
• 50 km de Brioude
• 30 km de Issoire

Descriptif technique

Sur le massif du Livradois, Forez, Quel est le type de climat océanique a été tempéré. Avec des altitudes variantes de 500 à 1 600 m. Les hivers sont rigoureux, froids sur une durée moyenne de 4-5 mois avec de forts épisodes neigeux. La température moyenne annuelle est comprise entre 10°C et 12°C. La moyenne des précipitations annuelles est comprise entre 900 mm et 1000 mm et sont bien réparties de manière suivante, importantes précipitations l’hiver dues en partie par la présence neigeuse et des étés très secs avec de faibles précipitations. Ce terrain à reboiser en vente d’une surface d’environ 2 ha est accessible par deux points. Le premier se fait par l’ouest de la propriété, par un chemin rural d’une certaine largeur permettant l’exploitation forestière et la sortie des bois issus de récolte. Le second accès, par l’est de la propriété est un chemin privé, moins large que le premier, il sera moins propice à l’exploitation forestière cependant il reste un point d’accès en véhicule léger. Ce terrain est une véritable page blanche pour y envisager la forêt de demain. Celle-ci était composé principalement de chêne et de quelques résineux épars. Suite à la coupe de cette parcelle, des essences dites primaires réapparaissent tel que le tremble ou le noisetier. Sur certaines zones, des semis de chênes sont apparus ainsi que du châtaignier ou encore quelques sapins. On peut donc tout à fait envisager un reboisement en feuillus, résineux ou bien encore mixte et en complément de la régénération ponctuellement présente. Le sol est profond, il y a entre 30 et 40 cm de profondeur prospectable par les racines. On y retrouve une texture limono sableuse, qui sera très aéré et peu perméable, il serait donc préférable de préconiser des essences résistantes aux éventuels manque d’eau à certaines périodes de l’année.

Avis consultant

L’industrie du bois est très forte localement, une filière dynamique qui emploie environ 900 personnes sur un secteur géographique plutôt restreint. Cette industrie est friande de bois résineux tel que le sapin et l’épicéa, essences qu’ont su maitrisée cette filière et s’est ainsi industrialisée au fil des décennies. Des scieries locales tel que Les scieries du centre, ELP Bois ou encore Etablissements Raz Et Ses Fils, sont en mesure de transformer des milliers de m3 annuellement. Au niveau nationale, l’industrie du bois y est également très forte, de par la situation géographique du Livradois Forez qui est au cœur d’un réseau autoroutier important. Ces grandes industries résineuses se situent toutes pour la plupart dans un rayon de 150-200 km ce qui fait de l’approvisionnement en matière première un enjeu considérable et donc une pression constante sur les prix des bois. Orientation : Au vu des caractéristique du sol précédemment cité, il serait intéressant d’orienter le reboisement de cette parcelle vers des essences résistantes au manque d’eau et à des altitudes basses. On pourrait imaginer une plantation majoritaire de douglas (50-60%) accompagné de cèdre de l’atlas, de mélèze d’Europe, de pin laricio. Le schéma sylvicole se projetterait sur une soixantaine d’année afin de produire du bois de qualité (charpente) à fort volume, l’optimum économique. La commercialisation de ces essences sera aisée au vu de la prolifération d’industriels résineux. Pour cela les vingt premières années seront concentrées sur quelques dépenses et la croissance en hauteur des arbres :

• plantation
• dégagements de plantation (enlèvement des plantes non souhaitées et gênants la croissance des plants)
• élagage de pénétration, enlèvement des branches sur deux mètres de hauteur pour faciliter l’accès de la parcelle
• élagage à 6 mètres, dans le but d’obtenir des troncs propres sans branches améliorant la qualité.

De 20 à 50-60 ans, nous entrons dans une phase de production de bois avec la croissance en diamètre des arbres. Des éclaircies successives espacées de 5 à 8 ans selon le prélèvement (15-25% des arbres) seront à prévoir. Au fil des éclaircies les qualités prélever seront de plus en plus élever avec lors de la première éclaircie la récolte de bois de papier et bois de palette. Et ainsi au fur et à mesure récolter une majeure partie de bois de charpente à valeur plus forte. Entre 50 – 60 ans, selon le diamètre des arbres atteint et un bon état sanitaire la récolte définitive des arbres pourra être entrepris. C’est ainsi que l’on pourra reprendre un nouveau cycle avec de nouveau une plantation. Cette gestion, pourrait également être transformée en cours de cycle afin de basculer sur une gestion irrégulière et privilégier une régénération naturelle. On peut envisager un second scénario avec une plantation de robinier faux acacia, qui s’adapterait facilement au terrain. De par sa forte croissance, il permettrait une rentabilité sur 15-25 ans. Avec la production de piquet agricole, le débouché serait assuré, en effet la région est très orientée sur l’agriculture et le besoin en piquet pour la fabrication de clôture est très importante. Ce terrain à reboiser est une page blanche et de nombreux projets sont envisageable, cet investissement est une réel valeur croissance. Cet investissement reste un petit apport financier, cela peut être l’occasion d’une première acquisition rurale et d’avenir représentant une valeur refuge indéniable, le bois est une ressource en forte progression et au cœur des débats actuels sur le changement climatique.