Cette parcelle de plus de 8 hectares est située dans le Parc naturel régional (PNR) du Haut Jura, sur la partie occidentale, la moins élevée du massif jurassien français. Le Haut-Jura est une terre de contrastes aux paysages variés, formant une mosaïque de milieux et d’espèces.
Richesse importante pour le département de l’Ain, elle représente plus de 204 000 hectares, soit plus de 30% de son territoire. Les surfaces en feuillus (dont plus de la moitié en Chêne) couvrent 125 000 hectares. Les surfaces en résineux (dont plus de la moitié en Epicéa) concernent 56 000 hectares.
La forêt est le point de départ d’une activité économique importante qui représente environ 6 000 emplois directs dans l’Ain. Environ 30% des forêts sont des boisements publics. La forêt privée rassemble près de 58 000 propriétaires.
Chaque année environ 355 000m3 de bois sont issus de l’exploitation des forêts dans l’Ain. Le bois récolté est principalement utilisé comme bois d’œuvre. Dans des proportions moins importantes, la récolte de bois est destinée à l’industrie ou à l’énergie. Ces activités font intervenir les entreprises d’exploitation forestière, les scieurs, les artisans et les industries de première et de seconde transformation, le secteur de la construction bois, le commerce et la formation.
La forêt fait l’objet d’une étude approfondie de la ressource, par l’installation d’un réseau de plusieurs centaines de placettes permanentes, permettant de suivre les peuplements forestiers, leur renouvellement, la gestion sylvicole et les indices de biodiversité.
On trouve encore dans le département, des forêts dont les caractères se rapprochent des forêts anciennes avec des peuplements âgés, peu marqués par les interventions sylvicoles et offrant une biodiversité remarquable grâce, notamment, à la présence de bois mort et d’arbres à cavité.
L’Ain est une destination nature, idéale pour se ressourcer. Idéalement situé entre Lyon et Genève, le département regorge d’activités ludiques. Si vous aimez marcher, de nombreux sentiers de randonnées parcourent le territoire
C’est également une destination agréable pour faire du vélo, et le cyclotourisme y est très bien développé.
Accès : Une départementale est située à moins de 400 mètres de l’entrée la parcelle, ce qui est favorable à l’exploitation forestière. Ensuite, il faut emprunter un chemin privé (servitude). En entrant dans la parcelle, on trouve une aire de stockage et une piste de débardage qui permet de circuler en son sein.
Exposition et topographie : la parcelle est exposée est-ouest. Le relief est assez pentu avec une moyenne de 20 à 70 % de pente par endroit. 1.5 hectares environ restent difficile d’accès et hors sylviculture. Cela étant, le bas de
Les peuplements de la futaie irrégulière sont majoritairement composés de Sapin, Epicéas et de quelques Hêtres en mélange, avec une surface terrière de 34 en moyenne.
Ils produisent des grumes de qualité à dominante charpente (plus de 30% de tiges ayant un diamètre d’exploitabilité compris entre 45 et 65 centimètres, avec une hauteur supérieure à 18 mètres), et dans une moindre mesure, de qualité emballage pour les résineux. Les feuillus donnent pour l’essentiel, des produits de qualité chauffage. Les limites de la parcelle sont matérialisées par un liseré de peinture et des changements de culture. La déserte interne de la parcelle est globalement satisfaisante
D’une manière générale, les peuplements occupent des stations de hêtraie sapinière drainée, fraiche. Dans les pentes fortes, les peuplements sont de type « forêt de versant pentu drainé ». Dans cette région forestière comme ailleurs, le dérèglement climatique se traduit par des épisodes de sècheresse et de canicules de plus en plus intenses, longues et fréquentes, induisant un stress hydrique et une fragilisation des peuplements forestiers. Cela étant, la parcelle ne présente pas de dépérissement notable. Cela étant, à proximité, les épicéas sont les plus affectés notamment par des attaques de scolytes typographes qui sur le versant ouest se limite pour l’instant aux zones de barre rocheuse et éboulis non exploitables. La régénération est bien présente, avec dégâts de cervidés sur sapin et épicéas. La régénération de hêtre est épargnée.
Cette forêt est remarquable du fait de la variété des ambiances, des arbres qu’elle abrite et des expériences sensorielles qu’elle offre. Cette combinaison d’essences crée un écosystème riche, où la régénération naturelle se fait de manière progressive. Les clairières, laissées par les arbres plus anciens ou abattus, favorisent le développement des jeunes plants, assurant ainsi un renouvellement continu de la forêt.
En plus d’être un véritable havre naturel, elle permet une production forestière de qualité.
La parcelle est occupée par tous les stades de développement de l’arbre : semis, perches et arbres de futaie des catégories petits bois, bois moyens et gros bois. Le peuplement est donc étagé en hauteur et en diamètre, ce qui garantit des revenus d’exploitation.
L’acquéreur pourra orienter sa gestion de 2 manières :
En résumé, une vraie forêt de production, idéale pour démarrer dans l’investissement forestier.
Cette forêt présente deux grandes valeurs pour les investisseurs : rentabilité et patrimoniale. La rentabilité est assurée par le volume d’arbres matures. Des prélèvements permettront des revenus réguliers grâce à la diversité des âges des peuplements, qui offrent une gestion flexible des coupes. Les coupes périodiques, exonérées d’impôt, garantissent des flux financiers stables et nets de fiscalité, tout en assurant une maîtrise optimale des flux de trésorerie.