L’achat de cette forêt, composée principalement de Chêne, offre des avantages fiscaux attractifs pour les investisseurs. Tout d’abord, une réduction potentielle de 247 000 € est applicable sur l’assiette taxable au titre de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). En outre, pour les transmissions à titre gratuit, une exonération de 75 % de la valeur de cette propriété forestière permet de réduire sa valeur imposable à environ 82 000 €. Pour bénéficier de ces dispositifs fiscaux, le propriétaire s’engage à une gestion durable des ressources forestières à travers un plan simple de gestion (PSG), un document essentiel pour une sylviculture responsable. De plus, tout au long de la période de détention de la forêt, le propriétaire peut accéder à divers crédits d’impôt, soutenant ainsi un investissement responsable dans la filière forestière.
Sur le plan patrimonial, l’achat de cet actif forestier offre un avantage stratégique pour structurer un portefeuille d’investissement dans une logique de « bon père de famille ». Cette forêt s’intègre parfaitement dans une vision à moyen ou long terme, avec un rendement annuel modéré, entre 0,5 et 1,5 % hors fiscalité, et un potentiel intéressant de valorisation du capital. Investir dans cet actif forestier permet de diversifier son patrimoine tout en le protégeant de la volatilité des marchés financiers.
Cette forêt se situe à :
Cette forêt bénéficie de conditions pédoclimatiques favorables à la production d’essences forestières nobles, comme le Chêne, mais aussi d’essences à croissance rapide, telles que le Robinier faux-acacia. Située dans une région au climat continental, elle reçoit des précipitations annuelles moyennes de 700 à 800 mm et des températures comprises entre 11 et 12 °C. Le sol, moyennement profond à profond, repose sur une roche mère calcaire et présente une texture argilo-limoneuse.
Accessibilité et structure du foncier :
L’accès au massif forestier est facilité par sa position stratégique en bordure de route goudronnée. Le terrain, en pente douce et doté d’un réseau de pistes bien structuré, permet l’exploitation de la totalité de la surface. D’une superficie de 30 hectares d’un seul tenant, cette forêt représente une unité de gestion rare et efficace, comparée à la surface moyenne des propriétés forestières en France, souvent inférieure à 4 hectares. Cette dimension favorise une sylviculture optimisée, facilitant les opérations de coupe et les travaux sur de larges zones, tout en permettant des économies d’échelle pour les entreprises forestières.
Le peuplement actuel est composé d’un taillis avec réserves. Le taillis, la strate basse, assez dense, est âgé d’une 20ène d’année. Il se compose principalement de Charme, avec localement des bois blancs, notamment du Peuplier tremble. De petites perches de Chêne sont également disséminées dans cette strate. Par endroits, les semi-ligneux dominent ce sous-étage.
Les arbres de réserve, de plus gros diamètre et destinés à produire du bois de construction ou de menuiserie, sont principalement des Chênes. On trouve aussi quelques Hêtres ainsi que des fruitiers forestiers comme le Merisier, l’Alisier torminal et le Cormier. Le diamètre à 1,30 m du sol de ces tiges varie de 25 cm à plus de 65 cm. La densité de ces arbres est assez hétérogène, certains se regroupant en bouquets tandis que d’autres sont répartis de manière éparse sur l’ensemble de la surface.
D’un point de vue sylvicole, cette propriété a bénéficié de très peu de coupes au cours des dernières décennies. Il sera donc nécessaire, dans les prochaines années, de reprendre un cycle de gestion plus dynamique, en augmentant l’apport de lumière dans les peuplements pour optimiser leur croissance et faire progressivement mûrir les arbres. Les coupes qui seront réalisées pourront générer un revenu modeste mais régulier pour le propriétaire. Pour rappel, les revenus issus des coupes de bois ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu ; le propriétaire forestier ne déclare annuellement que le revenu cadastral.
D’un point de vue technique, cette forêt à vendre présente un potentiel de production indéniable. La station forestière pourrait fournir, avec une sylviculture et des essences adaptées, en production courante, de 5 à 7 m³ de bois par hectare et par an, soit une production de 150 à 200 m³ par an pour l’ensemble de la propriété. Il s’agit d’une « belle endormie » qui ne demande qu’à être réveillée par un investisseur soucieux de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles.
D’un point de vue patrimonial, ce massif constitue un réel investissement, notamment grâce à l’essence dominante, le Chêne, essence française durable par excellence. De plus, il est situé dans la Nièvre, l’un des berceaux du Chêne français, entre les célèbres forêts des Bertranges et de Puisaye.
Dans un contexte économique et politique instable, la forêt se révèle être un actif sûr, préservant la valeur de l’investissement sur le long terme. Comme l’or ou l’art, elle agit comme une protection contre les fluctuations du marché, offrant une stabilité appréciable en période de crise. En outre, la demande croissante pour les produits et services environnementaux renforce l’attrait de la forêt en tant que placement sécurisé et pérenne.
Cependant, il convient de souligner que l’investissement forestier comporte des risques de perte en capital. Les aléas climatiques, tels que les tempêtes ou les incendies, peuvent endommager les forêts et impacter significativement leur valeur. De plus, la valorisation de ce type d’actif reste sensible aux fluctuations du marché du bois.